OBAMA CRASH !

Le mot END vient de s’afficher sur les écrans des traders annonçant la fin de la mauvaise série B que viennent de nous jouer les dirigeants Etatsuniens. Depuis le début de cette crise genre guéguerre entre Démocrates et Républicains le monde entier savait que la solution serait trouvée avant que le compteur du retardateur ne marque 0 il a été désactivé et la bombe n’a pas explosé. Ouf, les bourses vont pouvoir se regonfler (c’est une image) mais c’est un milieu ou l’on aime bien se faire peur.


Trois leçons à tirer de cette sale histoire :

1/ Chaque que fois que cela chahute dans les cours boursiers des petits malins en profitent pour spéculer jusqu’au bout en déplaçant des masses d’argent pour rafler les mises à la sortie de crise.

2/ La solution trouvée ne résout rien, c’est la classique réponse à la crise par la rigueur les restrictions de tous ordre qui a gagné d’ailleurs sans surprise.

3/ Une fois de plus ce sont les mêmes qui vont payer, les pauvres, pas un dollar de plus ne sera pris aux riches, pas d’impôts supplémentaires et réductions demandées sur les programmes sociaux.

Les USA comme d’autres avant eux ce sont piégé dans des budgets militaires afin d’être le gendarme de la planète et de pouvoir agir dans le monde à la guise de leurs intérêts. Les derniers en date à avoir sombré dans cet abîme sans fin de l’armement ont été l’URSS.

Il nous est dit que la mesurette prise devrait permettre d’aller jusqu’à 2013, gageons que nous serons loin du compte et qu’une nouvelle crise pourrait réapparaître dans les six mois. L’économie étatsuniennes est au plus mal, le chômage corollaire, est au plus haut la relance ne pourra s’opérer pour réduire l’endettement et les conflits armés sont loin d’être terminés pour les USA.

L’Europe elle n’est pas sortie des attaques spéculatives sur la dette de ses états les plus faibles, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et le France sont dans la ligne de mire des agences de notation. Comment supporter que ses officines au service des spéculateurs afin de les alerter sur les pays en difficultés et que ses alertes déclenchées au nom de qui et de quoi ne fassent que précipiter les choses. Comment ne pas décider que la moindre alerte de ces agences doit déclencher des mesures de sauvegarde la première étant de stopper les jeux spéculatifs en interdisant tous mouvements de capitaux allant à l’encontre de l’intérêt du pays menacé.

Croyez-vous que les Grecs vont supporter le fait que leurs services publics soient bradés au privé avec à la clef des augmentations de tarifs, des dérégulations, un sous-entretien et des pannes comme nous l’ont montré les Anglais dans ces spirales d’économie faites sur la bête pour le profit privé.

C’est une règle évidemment non démocratique que les pertes sont pour le secteur public et les profits pour le privé, nous en faisons chaque jour la triste expérience avec les autoroutes dans ces périodes de haute fréquentation.

Ne laissons pas 2012 aux mains de ces faiseurs de profits et d’appauvrissement des masses. Certains petits épargnants se croient à l’abri des crises à venir grâce à leur pécule, ils seront les premiers spoliés dans la tourmente inéluctable des banques et du système financier mondial au service d’une infime minorité qui elle s'en tirera dans ses paradis fiscaux. Il est curieux de constater que les mémoires occultes les leçons du passé crise de 29, guerres successives et ce au profit de qui? Relisons l’Histoire qui ne ce répète jamais qui parfois bégaie.

Bien le bonjour chez-vous!
T.T.