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samedi 6 août 2011

Les marchés, les marchés, les marchés, disaient-ils en sautant sur leur chaise comme des cabris….

Depuis plusieurs semaines à travers la crise de la dette Etats-unienne les marchés sont revenus au devant de la scène. Ils y sont présent désormais, dans notre quotidien, depuis maintenant de nombreuses années et notamment depuis que la planète vie sous le régime de la pensée unique du capitalisme néolibéral financiarisé. Point de salut hors le dogme de l’argent Roi. D’ailleurs notre petit roitelet N.S. n’a-t-il pas invité les parlementaires à se joindre à lui sous sa bannière d’argent pour une « Règle d’Or » curieuse interpellation à la couleur religieuse, sans doute nouvelle croisade.


Il faut rassurer les marchés ! Dit, c’est quoi les marchés, papy ? C’est le samedi, quand on va acheter des fruits et légumes et ce que l’on va manger dans la semaine, plus les sous avec lesquels j’achète des bonbons? Et que non mon petit, c’est…. Mais au fait, c’est quoi les marchés ?

Nous connaissions déjà la main invisible « du » marché, mais comme elle était invisible chacun pouvait l’imaginer comme il la voulait. Pour les capitalistes c’était l’autorégulation du marché qui régentait tout sans le besoin des états, ces gêneurs empêcheurs de spéculer en rond. Pour le commun des mortels, les autres sans le sou, c’était cette sensation de se faire étrangler par quelque chose d’invisible et un peu plus chaque jour. C’est aussi celle qui vient nous faire les poches à notre insu.

Aujourd’hui le marché est devenu les marchés, ils ont des noms bizarres, parfois des acronymes d’autres fois des noms de capitales ou encore le nom des bourses internationales, tout cela est relié par le cyber espace et va plus vite que ne le vont nos neurones dans le suivi de transactions incompréhensibles qui font circuler des sommes avec beaucoup de zéros qui nous semble du domaine de l’irréelle. Au bout du compte ils sont content quand la bourse monte et pleurent quand elle baisse, pas tous, il y en a qui gagne dans tous les cas, enfin une affaire de mecs ! Non ? Ha, je croyais.

Ce matin j’en ai entendu une bien bonne aux « z-infos », les milieux informés ne comprennent pas, les entreprises vont bien mais les états vont mal. Moi je les comprends depuis des décennies ils nous rabâchent que pour que l’état se porte bien il faut que les entreprise aillent bien, alors là en effet ils avaient donc tout faux.

C’est surtout la manière dont s’y est prise la droite pour que les entreprises aillent bien, réduction de charges, cotisation supprimées, impôts allégés ou disparus. Alors c’est l’état qui est devenu exsangue. Résultat nous avons des entreprises qui vont bien et des clients qui vont mal et qui ne peuvent acheter, cela ne devrait pas durer longtemps!

Autre information du jour, une agence de notation, encore une qui va mettre le feu aux poudres, décide de baisser la note des USA. Je me suis trompé dans mon dernier article sur le sujet où je disant que la crise reviendrait sous six mois, non c’était une semaine. Evidence la décision des Etats-Unis d’augmenter la dette sans augmenter les impôts, tabou aux US, va créer une situation de stagnation récession. Alors là c’est la cata !

Les marchés sont inquiets, il faut leur redonner confiance, mais qui va leur redonner confiance ? Ceux qui ont eux même décider du fonctionnement de ces propres marchés avec les résultats que l’on connaît ou qui d’autres, car tous les libéraux, socio-démocrates et autres engeances totalitaires ne veulent pas lâcher le pouvoir malgré l’évidence de leur échec définitif et insoluble dans l’organisation du monde actuel.

Ils ne veulent pas rendre le pouvoir au peuple ! Prenons-leur !

Vive la Révolution citoyenne.



Bien le bonjour chez-vous!
T.T.
PS : C’est qui le marché ?

Ça ?



1 commentaire:

  1. Toutes ces histoires de marché sont embrouillées pour le commun des mortels dont je fais partie. Ce qui ressort de cette pagaille mondiale, c'est qu'il y a des riches de plus en plus riches, des pauvres de plus en plus pauvres, et des milieux modestes (une bonne partie de la population mondiale) qui ont tendance à basculer vers le bas plutôt que le haut. Merci à ces messieurs qui jouent avec l'argent du monde, et qui à part se remplir les poches, ne savent pas faire grand chose d'autre. Merci aux responsables gouvernementaux qui en profitent bien aussi sur le dos de la majorité des habitants de notre planète !
    Alors on nous dira dans quelques semaines, si ce n'est dans quelques jours "c'est la crise, l'économie s'effondre, les banques "crack", ..." et nous verrons encore notre niveau de vie baisser.

    Un bouchinois très en colère!

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