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lundi 19 septembre 2011

HOPITAL...témoignage COURTELINE N'EST PAS MORT

Mon ami Serge G m'as demandé de faire circuler le méssage quis suit:

Bonjour.



Mon témoignage d' usager de l' hôpital public:

Mardi 13/09, j' avais rendez- vous à 16h15 en consultation externe de dermatologie pour un contrôle de routine.

J'avais manqué ce contrôle en 2010, aussi était-ce la première fois que je me rendais au nouvel hôpital.

J'avais quitté le travail à 15h30 et arrivait à 16h10.

Dans l'ancien hôpital, on arrivait 5 minutes avant et on était tout de suite pris en compte dans le service de dermatologie.

Déjà, je lis sur un "automate" fixe que le service est au 3ème étage. Je m'y rends et constate que je suis en chirurgie. Renseignement pris, on me dit qu' il faut passer par l'accueil du rez-de-chaussée.

J'y vais et apprends que je dois passer par un service où on me délivrera une fiche.

Compte tenu du nombre d' usagers qui attendent dans la salle d'attente dudit service, je fonce en consultations dermatologiques externes car je suis presqu'en retard.

Là, on m' accueille mais me dit que je dois absolument passer par les guichets d'en bas pour m' y faire délivrer cette fiche.

J' exprime mon mécontentement en affirmant que c'était " plus cool" avant. Immédiatement, je précise à l' agent que la bouille que je lui fais, on me la fait aussi de plus en plus souvent et lui dis qu' il semble bien qu' on soit dans le même bateau.

Heureusement ( sauf pour mon emploi du temps personnel) le docteur a du retard dans ses consultations.

Je redescends donc faire la queue, après avoir pris un ticket, aux guichets des prises en compte comme on le fait au rayon charcuterie des hypermarchés.

Déjà, je suis mal à l'aise en observant que des gens malades soient obligés d'attendre leur tour pour être pris en charge.

Un jeune quadragénaire, à l'évidence sans repères, se présente d' ailleurs spontanément à un guichet.

L' agent du guichet l'invite à prendre un ticket et à attendre son tour.

Soudain, une femme, aux allures bourgeoises dans un jean moulant, arrive avec sa fille et dépasse tout le monde pour se présenter au guichet central où on la reçoit sans la renvoyer aux tickets.

Je ne comprends pas tout de suite ce qui s'est passé.

Les "clients" suivants arrivent et prennent leur ticket.

Une dame beaucoup moins bourgeoise que l'autre passe devant moi et se dirige vers le guichet central. Je m' interpose gentiment et lui suggère de prendre un ticket. Elle me regarde avec étonnement, interpelle l'agent du guichet central. Celle ci me fait savoir que lorsqu'un client vient pour payer, il passe sans ticket à ce guichet.

Celà me fait réagir, avec humour et sans violence, car j' ai compris que les temps avaient changé.

J'attends donc mon tour sagement en regardant par la fenêtre, par dessus les guichets, les palmiers qui bordent l' entrée de l' hôpital.

Mon tour arrive enfin à un autre guichet que le central. Je m' installe. Aussitôt, l'agent qui s'occupe de ma prise en compte est interrompu par une dame qui lui demande si elle doit prendre un ticket. L'agent lui demande pourquoi elle vient et dit : " Ah, c' est pour une consultation privée, vous pouvez y aller sans fiche" .

J' ai causé de ça avec ma dermato qui est une attachante serviteur de l' Etat (pas de cabinet privé) . Elle ignorait certaines de ces dispositions en vigueur dans cet hôpital.

Les soignants ne sont pas les responsables de cette marchandisation des services publics de la santé.

En tout cas, pas tous.

Que tous ceux qui, comme moi, pensent "l'humain d' abord" viennent donc nous rejoindre dans nos assemblées citoyennes.

Indignons nous, résistons, engageons nous, MERDEEEE!!!

SG.

Bien le bonjour chez vous

T.T.

T.T

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