Il y a eu dans les années passées, mais cela continu, une période qualifiée « Le New Age » courant spirituel hétéroclite syncrétique dont la vocation commune est de transformer les individus par l’éveil spirituel et par voie de conséquence changer l'humanité. Ceci à débuté dans les années 80 en connaissant une adhésion essentiellement « étatsunienne » vite rattrapée par l’Europe.
Nous sommes plus aujourd’hui et depuis déjà au moins une décennie dans une période de retour vers un Nouveau Moyen Age ou pour faire « fun » un « New Middle Age ».
Nous savons que le Moyen Age qui a connu une durée d’environ un millénaire a été ponctué de différentes périodes, il a commencée par une période de décadence, celle de l’empire Romain et la naissance des empires orientaux et occidentaux. Le catholicisme a profité de la faiblesse politique de la période pour s’institutionnaliser et devenir à travers la papauté le maître à penser de toutes et tous des petits Rois aux grands Seigneurs en passant par la plèbe convertie de force sans douceur.
Cathares expulsés de Carcassonne en 1209. Le catharisme était une hérésie combattue par l'Église catholique au XIIIe siècle.
Des périodes obscures ont accouchées de la renaissance ave une véritable ouverture sur une société évolutive dans le sens de la fermentation du siècle des lumières.
Je me souviens, bien jeune à l’école primaire que le « maître » nous apprenais que durant ce Moyen Age, pour passer un pont il fallait acquitter un péage, que les voyageur se faisait rançonner par des bandits de grands chemins et tout cela nous faisait rire car incongru dans le monde où nous vivions.
Plusieurs signes montrent que nous sommes dans un moment charnière qui peut faire basculer l’occident vers un nouvel obscurantisme, s’il n’est pas déjà entamé.
Sommes-nous à la fin du contrat social, celui de l’après guerre. La réponse semble être oui. Depuis un trentenaire les principaux acquis sociaux sont d’abord remis en cause puis supprimés. La dernière proposition en date pour la France vient de l’UMP qui projette de supprimer la durée légale du temps de travail acquis de haute lutte par le monde du travail.
Arrêtons-nous sur cet exemple. Cette idée sur le temps de travail n’a pas provoqué un quelconque mouvement spontané de rejet, certes il y a les vacances, mais il reste nombre de citoyen dans les villes les entreprises et les campagnes pour être éveillés à l’abri de la léthargie estivale. Rien ! Quelques lignes dans des journaux de gauche, sans plus.
Comment s’explique cela. D’une part la décomplexions des classes dirigeantes et du monde de la finance qui ne se retient même plus sur la publicité de ses frasques. L’abdication de la sociale démocratie vis-à-vis des conquêtes sociales qui lui ont été arrachées, car en fait quand ont-ils étés les moteurs de la socialisation, jamais lorsqu’il était à la remorque d’un capitalisme quelconque, celui d’aujourd’hui est sauvage serait-il capable de le dompter, sans doute non. Les fauves sont lâchés. Les nouvelles arènes sont déjà construites et la construction continue. Aujourd’hui le spectacle s’appelle encore sport alors qu’il n’est que profit, quand deviendra-t-il massacre sous les applaudissements de foules hurlantes et avides de sensations morbides.
En même temps que les jeux il faut du pain. L’industrie agroalimentaire aidée par la biologie et les manipulations génétiques sont en ordre de marche pour assouvir les appétits de clones obèses disciplinés nourrit au «fast-food » devant les écrans de télé pourvoyeurs de distractions débiles aidant les neurones à être disponible pour les spots «cocaliens » et gavés de boissons dites énergisantes aux composés douteux.
Pour terminer cet inventaire qui n’est pas à la Prévert mais totalement pervers, n’oublions pas la construction de la machine à fabriquer les nouveaux esclaves incultes uniquement dédiés au besoins subalternes de machines qui dirige la cadence donne le rythme et modélise le temps de la non vie au gré des besoins de la production toute dédiée à la génération de profits non contrôlés comme ce qu’elle fabrique au seul bonheur d’une minorité, les nouveaux « Saigneurs » mondialiste à l’abri des politiques qui sont impuissantes à encadrer leurs méfaits pour les annihiler. O.N.U inopérante dans le concert des multinationales du libre échange et de la concurrence libre et non faussée car volée de sa mission par des FMI et OMC non démocratiques et serviteurs dévoués de la finance internationale.
Pour finir avec ce qui me faisait rire à l’école, les péages sont revenus, pour les autoroutes ils servent aux profits de société privées puisque privatisées par Jospin alors qu’elles ont été payé par nos impôts. Le rançonnage sur les grands chemins est pour demain puisque des péages sont envisagés sur le routes nationales et ce concédé au privé. Pourquoi pas le retour à l’octroi? Non ! Ce n’est pas possible, interdit par le traité de Lisbonne, cause libre circulation des marchandises !
Toulouse-Sud, sur l'A61.
Ce nouvel âge se nourrit de nouvelles religions de nouvelles croyances car celle dans l’homme est battue partout en brèche, la porte est largement ouverte à un nouvel obscurantisme ou cette fois les moines en seront les clos blancs et les évêques la population des palaces dorés et autres lieux bunkerisés, de paradis fiscaux évidement ensoleillés et débarrassés de tous gêneurs.
Y aura-t-il une renaissance, la planète supportera-t-elle tous les excès du délire productiviste, énergivore et les manipulations génétiques de tous ordres ?
Il y a fort à en douter.
Bien le bonjour chez-vous
T.T.
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