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dimanche 31 juillet 2011

Ça Gaz !

Voici quelques semaines, nous rendions compte de l’action du « Collectif Régional Nord Pas de Calais contre l’exploitation du gaz de couche ».



Voici le copie des courriers récents adressés à Madame Nathalie KOSCIUSKO MORIZET Ministre de L’Ecologie, du Développement Durable et à Mr Daniel PERCHERON Président du Conseil Régional Nord Pas de Calais copie au Ministère de l’Industrie, Mr Eric BESSON et à la DREAL Nord Pas de Calais.



Lille, le 20 Juillet 2011

Objet : Hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels-Fracturation hydraulique-Loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011

(Recommandé avec AR)

Copie à : - Ministère de l’Industrie, Mr Eric BESSON

DREAL Nord Pas de Calais

Conseil Régional NPdC au titre de la motion « Pour une transition énergétique en Nord Pas de Calais »

Madame la Ministre

Suite à la publication de la loi visant à « interdire toute exploration ou exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique », nous attirons votre attention sur les permis délivrés à l’entreprise GAZONOR SA (Rue Ampère – 62420 BILLY MONTIGNY) dans le bassin minier du Nord Pas de Calais.

1.Permis de recherches dit « Sud Midi » n°M 630suivant arrêté du 16 Juin 2010

Vous remarquerez sur la copie de la page 32 du dossier de demande, ci-jointe, la possibilité très clairement exprimée de recourir à la fracturation hydraulique

« Le forage permet de localiser des charbons avec un potentiel de développement en méthane de couche, il sera utilisé si possible, et un niveau de charbon sera sélectionné, pour la mise en œuvre de techniques de fracturation hydraulique en fonction de la perméabilité du charbon……… »

Sauf erreur de notre part, il nous semble que ce permis entre dans la catégorie de ceux qui devraient être immédiatement abrogés : si tel n’était pas le cas, nous aimerions en connaître les raisons précises.

A tout le moins doit il impérativement faire l’objet de la déclaration prévue dans les deux mois de promulgation de la loi, soit avant le 13 Septembre 2011.

1.Permis de recherches dit « Permis du Valenciennois » n°M 619suivant arrêté du 10 Septembre 2009

Vous remarquerez sur la copie de la page 4/4 du « Mémo Technique » ci-joint que de nouveaux sondages sont prévus par le permis, dont des « sondages en terrains houillers vierges ».
Le paragraphe « un ou plusieurs forages seront réalisés dans les terrains houillers n’ayant pas fait l’objet d’exploitation, l’objectif étant de définir la capacité de captage en gaz de couche CBM » doit à notre sens faire l’objet d’une déclaration très précise des techniques qui seront utilisées…. D’autant plus qu’un autre paragraphe dans le dossier fait apparaître la notion de « stimulation » de la roche-charbon.

S’il est fait clairement allusion (page 3/4) aux techniques de décompression utilisées depuis les années 1990 quant à l’exploitation du « gaz de houille », il n’y a aucune indication sur les forages qui seront réalisés pour les recherches en « gaz de couche »….. alors que le permis « Sud Midi » ci-dessus fait clairement référence à la technologie de la fracturation hydraulique pour ce même gaz de couche, dans l’Arrageois…..

Il nous apparaît que ce « permis du Valenciennois » doit entrer dans la catégorie de ceux qui doivent faire l’objet du rapport prévu par la loi, à remettre avant le 13 Septembre 2011 et nous vous demandons d’en surveiller particulièrement le dépôt.

.Point de vigilance particulier
Nous aimerions que vous partagiez avec nous les suites éventuelles de la mise en œuvre de la loi dans le bassin minier du Nord Pas de Calais : si les permis « Sud-Midi » et « Valenciennois » devaient être définitivement abrogés, nous vous demandons de veiller à ce que l’exploitation du « gaz de houille » se poursuive quelles que soient les décisions prises par la société Gazonor.

En effet, le méthane qui remonte à la surface des anciennes galeries de mines constitue une réelle menace, à un terme non défini, pour les populations du Bassin Minier. L’Etat a pris la décision de céder l’entreprise publique « Charbonnages de France » à une entreprise privée (Gazonor), qui passe de main en main (ou plutôt de groupe Australien à groupe Belge), mais nous estimons que l’intérêt général doit absolument primer sur les intérêts privés à ce niveau.

Merci donc de nous confirmer la convergence de vos réflexions avec l’ensemble de nos préoccupations signalées ci-dessus,

Et dans cette attente, nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, nos salutations distinguées

Pour le « Collectif Régional Nord Pas de Calais

contre l’exploitation du gaz de couche » (*)

Gérard CABY

PJ : Photocopie des pages 31 et 32 du dossier « Sud-Midi »
Photocopie des pages 3/4 et 4/4 du Mémento Technique « Valenciennois »

«*) Composition : Les Amis de la Terre-Nord, le CRANE, Nord Nature Environnement, E.D.A., Europe-Ecologie-Les Verts, Parti de Gauche 59, Cap 21 Nord Pas de Calais, Virage Energie, la Confédération Paysanne 59/62.
Collectif Régional Nord Pas de Calais contre l’exploitation du gaz de couche

23 Rue Gosselet
59 000 LILLE

A Mr Daniel PERCHERON

Président du Conseil Régional Nord Pas de Calais

151 Avenue du Président Hoover
59000 Lille

Lille, le 20 Juillet 2011

Objet : Hydrocarbures liquides ou gazeux non conventionnels-Fracturation hydraulique-Loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011.
Motion du Conseil Régional « Pour une transition énergétique en Nord Pas de Calais » votée en plénière du 14 Avril 2011

Monsieur le Président,

Je vous joins ci-contre le courrier que le collectif vient d’adresser à la Ministre de L’Ecologie, du Développement Durable et des Transports, ainsi qu’à son collègue Monsieur Eric Besson du Ministère de l’industrie et à la DREAL régionale.

Les élus du Conseil Régional ont voté majoritairement la motion rappelée ci-dessus, dans laquelle il est précisé « ……. nous nous opposons à toutes techniques d’exploration et d’exploitation qui compromettent nos sols, notre ressource en eau et nos paysages, comme par exemple la fracturation hydraulique. »

Il se trouve que pour l’un des permis octroyé à la Société Gazonor, celle-ci envisageait de recourir à ce type de technique et pour l’autre nous ne voyons pas comment elle pourrait ne pas y recourir.

Nous soumettons donc à votre vigilance, à la fois au titre de la motion votée et à celui de l’intérêt général de notre Région (voir le paragraphe « point de vigilance particulier ») la bonne exécution de ses obligations légales et sociétales par l’entreprise Gazonor.

De notre côté nous exercerons la même surveillance afin que les intérêts environnementaux, sociaux et de santé publique trouvent toute la place qui leur a été accordée par la nouvelle loi, sans préjudice des améliorations (souhaitées) qui pourront y être apportées.

Le Collectif reste à votre disposition pour tout renseignement qui pourrait vous être utile et, en vous remerciant de l’attention que vous porterez à ce courrier, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués.

Pour le « Collectif Régional Nord Pas de Calais contre l’exploitation du gaz de couche » (*)

Gérard CABY

(*) Composition : Les Amis de la Terre-Nord, le CRANE, Nord Nature Environnement, E.D.A., Europe-Ecologie-Les Verts, Parti de Gauche 59, Cap 21 Nord Pas de Calais, Virage Energie, la Confédération Paysanne 59/62.

Vous trouverez maintenant la réponse de la DREAL.


L'action est lancée localement et nationalement pour le Nord Pas de Calais alors que l'opinion était surtout sensibilisée sur les zone du Sud de la France et sur sur l'Ile de France.


La lettre de la DREAL peu paraître rassurante quand à la non utilistaion des techniques de fracturation hydraulique de roches, toutefois la vigilance doit être de rigueur et donc le suivi des dossiers sera assuré par le collectif.

Prochainement nous vous donnerons la liste des communes du Valenciennois concernées par les prospections.

Bien le bonjour chez-vous!


T.T.

jeudi 28 juillet 2011

LE TEMPS PASSE LES PROMESSES S'ENVOLENT!

Que nous a-t-on rabaché lors de la dernière campagne municipale que la commune de Bouchain était peu accueillante, peu fleurie et même sale! 
Les "A" politiques s'en sont même fait leur cheval de bataille. Aujourd'hui c'est plus une "carne" qu'un cheval. Il suffit de jeter un regard autour de soi pour voir ressurgir les herbes folles, les trottoirs maculés les parterres lépreux. Les argneux et les fielleux en rajoutent en arrachant les affiches qui les insupportent en laissant sur le trottoir les traces de leur colère imbécile et allourdissant la tâche du personnel municipal qui est déjà extrèmement dure faute d'effectifs suffisants.
Il nous a été infligé de nous esbaudir sur les encouragements décernés par le jury des villes et villages fleuris à la commune de Bouchain. Je suppose cette année que ce sera un coup de pieds au c... qui sera le verdict afin de donner un peu d'élan aux élus de la majorité pour rectifier leur méthode de travail. Ceci ne s'adresse pas aux employés municipaux qui font avec ce qu'ils peuvent dans un système de management assez curieux ou le bénévolat est mélangé au professionnalisme jusqu'a ne plus savoir qui commande. 
Gageons que les voeux 2012 oublierons d'aborder le sujet et qu'ils sauront être plus sereins en nous épargnant la bile du Maire dont le sens de l'humour ne s'est pas encore manifesté, à moins qu'il n'en soit dépourvu le pauvre. Ceci expliquerait les mines tristes et renfrognées que les conseils municipaux laissent voir dans une ambiance glaciale où nul ne s'exprime expédiant les ordres du jour à charge forcée. Où est le débat démocratique? Où sont les informations aux citoyens?
Nous ne cesserons de relever tout ce qui peut contredire les prommesses de campagne que même "A" politique ils ont cru pouvoir affirmer.

Bien le bonjour chez-vous!

T.T.

Une photo pour illustrer le sujet 

lundi 25 juillet 2011

RETRAITES des fonctionnaires brocardées,

Récemment un quotidien régional, ce n’est surement pas le seul, ouvrait ses colonnes à un encart publicitaire racoleur « RETRAITES : les iniquités persistes ». Que découvre-t-on sous cette accroche ? Un commentaire du titre " Les retraites du public, malgré les réformes Woerth (2010) et Fillon (2003) demeurent très privilégiées par rapport à celles des autres Français". Suit un tableau établissant un comparatif sommaire et simpliste entre Fonctionnaires et Salarié du privé montrant les écarts en faveur des fonctionnaires et appelant à une remise à plat complète, juste et équitable, des retraites. Un site Internet est précisé dans cette publicité.

Allant visiter le site on y découvre une organisation des plus opaque sous le couvert de la loi de 1901 et se voulant apolitique et indépendante de toutes organisation syndicales et de caisses de retraites, curieusement l’appartenance religieuse n’est pas citée dans cette liste d’indépendance. Association créée soi disant en janvier 99 (aucune trace au BALO) d’abord sous le nom de «Défense citoyenne» (aucune trace au BALO à la date indiqué) qui revendique fin 2010 97 000 adhérents. Il est intéressant d’aller voir les comptes de l’association qui montre un niveau de richesse étonnant pour ce type d’association puisque propriétaire de locaux couteux à Paris.

Sur le site de cette association nous découvrons un entreprise de mis en opposition systématiques des régimes sociaux des catégories publics et privées avec une attaque constante vers les régimes dits les plus favorables du secteur public. Jamais il n’est évoqué les avantages des salariés de très haut niveau avec parachutes en or et retraites chapeau sauf pour les défendre.

Globalement nous avons à faire à une association tout à fait politique puisque traitant d’une question très sensible de société et de protection sociale qui d’ailleurs se réfère parfois à des programmes politiques.

Le discours général est conservateur soutien les théories malfaisante du politiquement correcte et de l’individualisation de la protection sociale dans des systèmes privés d’assurances. La notion de solidarité collective n’est pas le moteur du combat de cette association mais plus le contraire.

Si l’on est pour la pris en main par le citoyen de la défense des intérêts sociaux ce n’est pas pour laisser la réaction s’y introduire contre l’épanouissement de la solidarité collective.

Le fait d’opposer systématiquement des catégories sociales est du domaine de l’appel au trouble de l’ordre publique et ne peux en aucun cas favoriser la cohésion sociale.

De plus les mesures les plus libérales sur le temps de travail et sa durée y sont prônées.

Egalité oui avec nivellement vers le haut et non le contraire. Les régime sle splus favorable spour tous.

Bas le masque, qui êtes-vous pour harceler le service public avec tant d’argent !

Si vous souhaitez consulter cette publicité elle se trouve dans la Voix du Nord du 18 juillet 2011 page 28 France/Monde.


Bien le Bonjour chez-vous!

T.T.

vendredi 22 juillet 2011

INCURIE MAUVAISE FOI ! STUPEFIANT !

Une fois de plus Bouchain se fait remarquer par une situation ubuesque !


Le Roi Ubu, lire (le Maire Boltz), n’est pas responsable ! Selon sont habitude, ce n’est pas lui. De quoi parle-t-on ? De cette fin de feu d’artifice du mardi 19 juillet qui c’est terminé sur un bouquet final : la fermeture inattendue des débits de boissons à minuit et ce au grand dam des nombreux consommateurs encore présents pour clore la Ducasse du « Bas » sans parler de la fureur de certains cabaretiers. La cause ? Une méconnaissance des textes, de la part du Maire, qui régissent les horaires d’ouverture et de fermeture de ces lieux de consommation et qui confond Arrêté Municipal et Publicité. Ce n’est pas par ce que sur une affiche il est annoncé que les débits de boissons ont une permission de nuit (nous ne sommes plus au service militaire) que cela s’applique, il faut un arrêté Monsieur le Maire et vous ne l’avez pas pris. Vous avez pris un arrêté autorisant les terrasses sur la voie publique mais ce n’est pas suffisant. Il faut que les débitants fassent une demande de dérogation à la mairie qui produit ce fameux arrêté manquant. Avez-vous informé les cafetiers de cette obligation « que nenni ». Ont-ils demandé à la Mairie c’est fameux tenanciers et que non, ils rétorquent que vous ne répondez jamais aux courriers qui vous sont adressés, nous connaissons un citoyen de Bouchain qui peut témoigner de cette fâcheuse manie méprisante à l’égard de vos administrés Monsieur le Maire.


Mais comble de l’outrecuidance vous vous en prenez à la Maréchaussée en disant « ce sont de nouveaux gendarmes et pour eux, l’arrêté de nuit (faux) que j’ai pris… » dixit la Voix du Nord du 23 07 2011, voir article ci-joint. Non, ce ne sont pas de nouveaux Gendarmes, parmi eux il y en a un qui a sept ans d’ancienneté à Bouchain et quand bien même. Les Gendarmes n’ont fait que leur devoir en toute légalité car vous n’avez pas pris les arrêtés nécessaires. De plus vous ouvrez une polémique inutile et dangereuse avec le commandant de Gendarmerie. Vous troublez l’ordre public, en tout cas vous troublez les esprits. Des bruits courent même qu’une nouvelle législation européenne à modifié les dispositions concernant d’autorisation des ouvertures nocturnes de ces débits de boissons.

Il est grave de constater que le premier magistrat de la commune ne connaisse pas ses droits et devoirs en matière de police municipale. Peut-on faire confiance en cette personne, est-elle digne d’assurer le rôle qui lui est dévolu ? Après trois ans de mandat vous semblez découvrir vous obligations Monsieur le Maire ! voir article ci-joint

Il existe des formations pour les élus.

Voilà c'était la fin de la Ducasse de la Saint "Âne" 

Comme Ubu c’est bien à une farce que nous venons d’assister !

ARTICLE VDN 23 07 11



Bien le bonjour chez-vous!
 
T.T.

mardi 19 juillet 2011

ATTENTION ! ça sent le gaz.......

Les gaz de schiste sont à la une des journaux depuis plusieurs mois et la dernière loi promulguée (voir ci-dessous) sur le sujet est déjà remise en cause à travers un dépôt d’une nouvelle loi du PS et EEV.


La loi sur les gaz de schiste a été publiée ce matin au Journal officiel

Posté par , le 14 juillet 2011. Publié dans Droit de l'environnement, Droit de l'énergie,

Le Gouvernement a donc publié ce matin au Journal officiel la loi n° 2011-835 du 13 juillet 2011 visant à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique.



Pour une analyse du contenu de cette loi, je me permets de vous proposer la lecture de cet article publié un peu plus tôt sur ce blog.

Sur la forme, j'ai déjà pu exprimer de fortes réserves sur la qualité de rédaction d'un texte, voté en urgence, pour une circonstance précise et qui ne contribue malheureusement pas à la qualité du droit. La procédure d'abrogation des permis exclusifs de recherche litigieux est en effet particulièrement complexe.

De ce point de vue, je regrette que le Conseil constitutionnel n'ait pas été saisi par l'opposition. L'analyse de la constitutionnalité de la procédure d'abrogation aurait été trés intéressante, du point de vue du droit.

Sur le fond, la loi a sans doute permis d'atteindre le but politique qui lui était fixé. Force est de constater que la controverse sur les hydrocarbures non conventionnels a fortement baissé d'intensité et est sortie de l'agenda médiatique. Il est possible qu'elle renaisse dans deux mois, lorsque les titulaires des permis seront appelés à remettre à l'administration un rapport relatif au recours ou non à la technique de fracturation hydraulique. Dans la presse étrangère, c'est toutefois l'idée selon laquelle la France boycotte les hydrocarbures non conventionnels qui a été retenue.

Les titulaires de permis formeront-ils des recours ? Cela est peu probable. En toute hypothèse, ils n'y ont à mon sens pas intérêt, les inconvénients paraissant bien plus élevés que les avantages éventuels.

A n'en pas douter les motifs de cette issue tiennent à une mobilisation citoyenne exemplaire mais aussi à la détermination sans faille de la Ministre de l'écologie qui a pris position trés tôt et trés clairement contre toute exploitation d'hydrocarbures non conventionnels au moyen de fracturations hydrochimiques. Cette prise de position précoce a évité une prise de position contraire au sein même du Gouvernement ou de la haute administration. Il faut savoir gré à Nathalie Kosciusko-Morizet d'avoir su géré ce dossier malgré les tensions et contradictions qui se sont exprimées au sein de la majorité elle-même. Cette loi représente donc certainement une victoire personnelle pour la ministre qui pourra incontestablement l'inscrire à son actif.

A noter, l'opposition a décidé de déposer une nouvelle proposition de loi tendant à l'interdiction de la recherche et de l'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels. L'initiative est surprenante aprés que l'oppositon ait décidé de ne pas saisir le Conseil constitutionnel. Cette nouvelle proposition de la loi - la deuxième que l'opposition dépose sur le sujet - n'a aucune chance d'être discutée au Parlement mais est censée traduire le rejet du texte publié aujourd'hui au Journal officiel.

Et maintenant ? Il faut espérer que du débat sur les gaz de schiste procède un débat plus large sur l'avenir de notre politique énergétique et sur l'exploitation de notre sous sol. La discussion parlementaire du projet de loi relatif à la ratification de l'ordonnance portant partie législative du code minier en donnerait l'occasion.


Loi sur le gaz de schiste : et maintenant ?

Posté par , le 03 juillet 2011. Publié dans Droit de l'environnement, Droit de l'énergie,

Ce jeudi 30 juin 2011, le Sénat a donc définitivement voté le texte de la proposition de loi déposée par Christian Jacob, tendant "visant à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique". Analyse d'un texte, aussi court que compliqué.



Le dossier législatif et le texte de la "petite loi" en attente de promulgation peuvent être consultés sur le site internet de l'Assemblée nationale.

Le fond et la forme

Les parlementaires que j'ai pu rencontrer, de droite comme de gauche, opposés ou favorables à cette loi, sont généralement assez réservés sur la qualité juridique de ce texte. Il conviendra d'en tirer l'enseignement et d'étudier la capacité du législateur a intervenir en situation de crise sans "abîmer" le droit. Cette observation ne vaut que pour la forme du texte, non le fond.

Du point de vue formel, le texte est en effet compliqué. Cette complexité caractérise grand nombre des dernières lois mais aussi décrets publiés au Journal officiel. Les causes sont désormais bien identifiées grâce notamment aux excellents travaux du Conseil d'Etat sur la qualité de la loi. Les textes sont en effet rédigés rapidement et les moyens sont parfois définis alors que les objectifs qu'ils doivent permettre d'atteindre ne le sont pas encore clairement.

Tel est bien le cas ici. L'objectif de la proposition de loi déposée par Christian Jacob a lui-même varié au cours d'un débat parlementaire trés court et organisé alors que les rapports destinés à éclairer le législateur n'avaient pas encore été présentés. A l'origine, la proposition de loi était destinée à interdire tout recours à la fracturation hydraulique. Cette interdiction générale et absolue a ensuite été associée à une dérogation pour permettre une "expérimentation scientifique" encadrée et contrôlée par une commission spécialement mise en place à cet effet.

Le texte est donc un texte de compromis entre différentes sensibilités qui se sont exprimées, parfois vivement.

Pas de saisine du Conseil constitutionnel

L'opposition a finalement décidé de ne pas saisir le Conseil consitutionnel aprés l'avoir pourtant annoncé. Le motif en est sans doute que le risque de déclaration d'inconstitutionnalité était, selon elle, élevé et que les auteurs de la saisine auraient alors pu être "accusés" d'être à l'origine d'un retour à l'autorisation de la fracturation hydraulique. Même si la loi est critiquée, il n'en demeure pas moins que les opposants aux gaz de schiste espérent qu'elle permettra de prévenir des forages susceptibles de porter atteinte à la qualité des eaux et de l'environnement.

Il est toutefois étrange que le Conseil constitutionnel n'est pas été saisi. De deux choses l'une. Soit ce texte porte atteinte aux principes, droits et libertés protégés par la Constitution et le Conseil constitutionnel devait être saisi, soit tel n'est pas le cas. Il semble exister ici une certaine incohérence argumentaire.

La fracturation hydraulique est-elle interdite ?

Globalement oui mais la réponse est un peu compliquée. A priori, à s'en tenir aux termes du seul article premier 1er de la loi, tout recours à cette technique est interdit sur le territoire national, sans qu'aucune dérogation ne soit possible.

L'article 1er de la petite loi précise désormais :

"En application de la Charte de l'environnement de 2004 et du principe d'action préventive et de correction prévu à l'article L. 110-1 du code de l'environnement, l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche sont interdites sur le territoire national".

Première observation : le texte pourrait être mieux écrit - notamment en ce qui concerne la double référence à la Charte de l'environnement et au principe de prévention.

Deuxième observation : à lire ce seul article 1er, la technique de fracturation hydraulique de la roche, pour la recherche ou l'exploitation d'hydrocarbures liquides ou gazeux est désormais clairement interdite, sans dérogation possible au nom d'une éventuelle expérimentation scientifique par exemple.

Une interdiction ? Oui mais... Si l'article 1er semble clairement interdire la fracturation hydraulique sur le territoire national, la lecture combinée des articles 1, 2 et 4 introduit une dérogation. Il semble alors que la fracturation soit interdite, sauf lorsqu'il s'agit d'une "expérimentation scientifique". La fracturation hydraulique serait donc autorisée dans ce cadre précis.

En effet, l'article 2 de la loi précise :

"Il est créé une Commission nationale d'orientation, de suivi et d'évaluation des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux.

Elle a notamment pour objet d'évaluer les risques environnementaux liés aux techniques de fracturation hydraulique ou aux techniques alternatives.

Elle émet un avis public sur les conditions de mise en œuvre des expérimentations, réalisées à seules fins de recherche scientifique sous contrôle public, prévues à l'article 4."

Si la fracturation hydraulique est interdite à l'article 1er, le législateur met en place à l'article 2 une commission chargée d'étudier les risques liés à cette technique qui serait finalement autorisée, à titre d'expérimentation scientifique, à l'article 4.

Plusieurs questions se posent.

En premier lieu, qu'est ce qu'une "expérimentation scientifique" ? Dans quel cas précis une fracturation hydraulique - en principe interdite - peut-elle désormais être réalisée ?

En second lieu, qu'est ce qu'une "fracturation hydraulique" ? La loi ne précise pas la définition de cette expression et ne renvoie ni à un brevet, ni à une classification, ni à un risque en particulier. Dés lors, il est tout à fait possible qu'une controverse puisse naître sur le recours ou non à une technique qui, en droit, est encore assez imprécise.

Une nouvelle commission. Plutôt que de réformer complètement la gouvernance de l'activité minière, le législateur a préféré créé une nouvelle commission dont l'objet est précis.

Cette commission aura principalement pour vocation de procéder à encadrer "l'expérimentation scientifique" de la fracturation hydraulique ce qui permet également de penser que la fracturation hydraulique sera donc possible dans ce cadre et sous le contrôle, non seulement de l'administration mais également de cette commission. Un double système de contrôle et de commande est donc mis en place.

Que deviennent les permis exclusifs de recherche accordés ?

L'article 3 de la "petite loi" dispose :

"I. – Dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la présente loi, les titulaires de permis exclusifs de recherches de mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux remettent à l’autorité administrative qui a délivré les permis un rapport précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches. L’autorité administrative rend ce rapport public.

II. – Si les titulaires des permis n’ont pas remis le rapport prescrit au I ou si le rapport mentionne le recours, effectif ou éventuel, à des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche, les permis exclusifs de recherches concernés sont abrogés.

III. – Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, l’autorité administrative publie au Journal officiel la liste des permis exclusifs de recherches abrogés.

IV. – Le fait de procéder à un forage suivi de fracturation hydraulique de la roche sans l’avoir déclaré à l’autorité administrative dans le rapport prévu au I est puni d’un an d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende".

Ainsi

1° Deux mois aprés promulgation de la loi, les bénéficiaires des PER doivent remettre un rapport "précisant les techniques employées ou envisagées dans le cadre de leurs activités de recherches".

2° Le rapport est rendu public par l'autorité administrative.

3° L'administration est tenue d'abroger les permis si les rapports correspondants font état du recours effectif ou éventuel.

Une procédure compliquée...

Il y a fort à parier que le rapport qui sera ainsi remis par les titulaires de PER sera identique à celui qu'ils ont remis à l'administration pour obtenir lesdits permis. Leurs juristes ne leur conseilleront sans doute pas de modifier leurs déclarations. Si le rapport à remettre dans deux mois diffère du dossier de demande de permis remis il y a plusieurs mois, les industriels pourraient être immédiatement accusés d'avoir dissimulé des informations et d'avoir commis une fraude. A l'exception, peut être, de permis délivrés pour lesquels le Juge aura déjà tranché sur le recours ou non à la fracturation hydraulique, le doute sur le recours à la fracturation sera permis et l'abrogation sans doute prononcée.

Reste qu'une confusion demeure entre le permis exclusif de recherches et l'autorisation d'ouverture de travaux, qui , s'agissant d'hydrocarbures non conventionnels, est en réalité une simple déclaration.

En effet, le PER n'a pas pour objet d'autoriser un forage en particulier et donc de décrire par le menu une technique de forage telle la fracturation hydraulique. Dans cette affaire, il aurait été sans doute plus simple de revenir de mettre en place un mécanisme qui permette de revenir, dans le respect du contradictoire, sur les déclarations réalisées et de prévenir de nouvelles déclarations pour des forages suivis de fracturation.

Toutefois, la création d'un tel mécanisme suppose une réforme plus profonde de la législation minière. Tel sera l'objet du projet de loi portant ratification de l'ordonnance relative à la partie législative du code minier.

Des recours ?

Des recours ne sont pas certains. Les bénéficiaire des permis exclusifs de recherche concernés par la procédure d'abrogation mise en place par cette loi n'auront sans doute pas intérêt à former des recours pour solliciter l'indemnisation du préjudice né de l'abrogation de leurs permis.



Le sujet ne peux laisser indifférent le Valenciennois ni l’Arrageois. En effet dés 2008 en plein Grenelle de l’environnement J.L. Borloo était sur le chantier des permis d’exploitation de cette nouvelle ressource en signant des autorisations de prospection ou en les instruisant.


Il se trouve que le Valenciennois est largement impliqué dans cette question car une vaste zone, dont je vous communiquerais prochainement le découpage et la liste des communes concernées, est ouverte à la prospection au profit de la société Gazonor appartenant à l’origine aux Charbonnages de France et depuis vendue et revendue tant aux Australien qu’aux Belges.


Voir article de la Voix du Nord ci dessous

Bassin minier : a-t-il été question d'utiliser la fracturation hydraulique pour récupérer le grisou ?

lundi 18.07.2011, 05:17 - PIERRE-LAURENT FLAMEN


Photo la Voix du Nord


Gazonor exploite déjà du méthane dans les anciennes galeries de charbon. PHOTO ARCHIVES MAX ROSEREAU

POLÉMIQUE

Y avait-il un projet de la tant décriée fracturation hydraulique dans notre région ? D'après des documents que le conseiller régional Vert Dominique Plancke a réussi à se procurer, il semblerait que oui. ...

Retour en arrière. Les projets d'exploitation de gaz de schiste soulèvent la polémique dans le Larzac. Déjà répandue aux États-Unis, cette exploitation suscite de vives réactions : le documentaire Gasland montre même de l'eau du robinet qui s'enflamme... Dominique Plancke se penche sur la question, cherche s'il n'existe pas de projets similaires ici. Bonne nouvelle : chez nous, pas question de gaz de schiste. Le projet le plus approchant concerne le gaz de couche de charbon. Il est porté par Gazonor, « dont le principal actionnaire est EGL, groupe australien détenu par Albert Frère (membre du club du Fouquet's du président Sarkozy) », dénonce en février un communiqué du Parti communiste regrettant que le sous-sol du bassin minier soit vendu à un privé.



Quel est le projet de Gazonor ? Il s'agit de récupérer le méthane (le grisou en fait) contenu dans des couches de charbon non encore concernées par l'exploitation minière. Gazonor a obtenu la permission de « planter » un forage dans un secteur de 900 km² au sud du bassin minier. Dans notre édition du 26 mai, nous interrogions Nicolas Ricquart, directeur de Gazonor : ce permis autorise-t-il le recours à la fracturation hydraulique, technique qui consiste à envoyer de l'eau sous haute pression, interdite par la loi depuis le 1er juillet ?

À l'époque, la réponse est claire comme de l'eau de roche : « Notre projet de recherche, c'est un budget global de 1,9 million d'euros. Pour des projets avec de la fracturation hydraulique, il faut au moins 20 millions. » Rassurant.

Sauf que suite à un recours devant la Commission d'accès aux documents administratifs, Dominique Plancke parvient à se procurer le permis attribué à Gazonor. On peut y lire : « Un niveau de charbon sera sélectionné pour la mise en oeuvre de techniques de fracturation hydraulique en fonction de la perméabilité du charbon. » Et plus loin : « Comme le coût d'une simulation(la fracturation hydraulique) peut varier de manière importante, il ne sera pas inclus dans le budget. »

Rassurant ?

Bref, la fracturation hydraulique est clairement envisagée. Et comme elle tombe sur le coup de la loi, Gazonor dispose logiquement de deux mois pour revoir sa copie.

Nicolas Ricquart tente de rassurer : « À l'époque où on a déposé notre demande, on ne disposait pas de toutes les études. On a juste inscrit cela par précaution. La fracturation hydraulique n'a jamais été dans nos projets. » Pas suffisant pour convaincre Dominique Plancke : « On est dans le cadre de la loi définitivement adoptée le 1er juillet. On va attirer l'attention du ministère là-dessus. » •

D’autres documents qui illustrent le débat et montrent qu’une fois de plus la transparence et la franchise n’est pas forcément de mise. Je vous en communiquerais des extraits très prochainement. Une lettre est en cours de préparation émanant du « Collectif Régional Nord Pas de Calais contre l’exploitation du gaz de couche » (*) dont je suis membre représentant le Parti de Gauche, à destination de plusieurs ministres, Ecologie, Industrie et autres responsables administratifs.


*) Composition : Les Amis de la Terre-Nord, le CRANE, Nord Nature Environnement, E.D.A., Europe Ecologie Les Verts, Parti de Gauche du Valenciennois, Cap 21 Nord Pas de Calais, Virage Energie, la Confédération Paysanne 59/62.

Cette lettre vous sera communiquée ainsi que les éventuelles réponses.



Pour information il existe actuellement un captage de Gaz nommé Désiré à proximité de Denain. Celui-ci ne pose pas de problème car le gaz est capté par la pression naturelle à laquelle il se trouve.



Ce qui est le plus inquiétant dan stout ceci c’est la perspective de mise en œuvre de la technique dite de fracturation qui met en œuvre des quantités gigantesque d’eau mais aussi de produits chimiques très polluants qui produisent une sorte de déflagration dans les roches, en l’occurrence le charbon. Conséquences probables, pollution des nappes phréatiques, mouvements de terrains jusqu'à des émanations de gaz non contrôlées par fissuration des couches. Cette technique n’est actuellement maîtrisée, c’est un bien grand mot car il exploite la technique en ont les brevets mais ne sait préserver de la pollution, que par les Etats Unis, l’argument d’une indépendance nouvelle tombe de fait.



Un débat est ouvert du fait de la raréfaction des énergies fossiles, pétrole, charbon et gaz. Et tout semble bon pour presser le citron qu’est notre planète jusqu'à la dernière goutte ou émanation de jus de combustible sous toutes ses formes, il restera les forêts qui ne feront pas long feu, c’est le cas de le dire. Mais plus que cela c’est la perspective de profits énormes qui est en jeu.


Il y a donc lieu de rester très vigilant sur le Valenciennois comme ailleurs, mais c’est ici que nous agissons.


Pour finir allez voir le film Gazland, explicite !

Bien le bonjour chez-vous!

T.T.

La démocratie n'est ni de droite ni de gauche elles est au pas de sa porte!

A l'heure où la mondialisation est brocardée mais où tous les commentaires se concentrent, il est utile de regarder devant sa porte. Car à quoi sert d'imaginer une démocratie à haut niveau quand celle du quotidien, de la proximité se meurt.


Je n'aborderais pas la question de l'abstention aux divers scrutins qui sont proposés presque chaque année aux Français.

Non je me limite à observer les comportements des citoyens et des élus les plus proches de chacun, Conseillers Municipaux, Adjoints, Maires, Présidents de communautés de Communes ou d'Agglomérations, Vices Président, Conseillers Communautaires, Conseillers Généraux avec son cortège de Président en tête suivi de ses multiples Vices Présidents, idem pour la région, Conseillers, Président et Vice Président; Il ne faut pas oublier dans cet inventaire local les fonctions de ces divers élus dans les multiples syndicats et autres conseils d'administration. En effet l'élu local a cette particularité d'être présent dans une foultitude d'organismes, de structures de toute nature et dans certaines communes de même siéger aux AG des associations, certes invités par elles même (qui de l'oeuf ou de la poule à commencé le premier).

Dans tout cela qu'en connaît la majorité des citoyens? Son-ils indifférents, sans doute, mais cherche -ton à les impliquer dans la vie locale, celle qui compte, celle qui détermine notre avenir ou notre quotidien et qui va modifier nos quartiers notre environnement, nos conditions de vie, de circulation, de travail, de repos, de loisirs et bien d'autres choses. Oui à chaque élection locale entre 3 et 6 mois et puis plus rien pendant5/ 6 ans selon les mandats. Seule la presse locale ce fait écho de cette vie politique au quotidien tant bien que mal, la transparence n'étant pas l'apanage de collectivités locales pourtant peu avares de bulletins d'autosatisfaction mais prompte à tirer de gauche ou de droite sur le journaliste insolent qui vient se mêler des décisions locales en émettant réserves, voire critiques, insupportables pour les notables.

Au delà d'une nécessaire réhabilitation de l'éducation populaire il est possible de rendre la vie locale plus transparente et plus démocratiques par des aménagements légaux. Toutefois cela nécessite que la population le demande et que les élus acceptent.

Par exemple dans certaines villes des comités de quartiers existent, ce n'est pas une généralité et encore moins lorsque l'on descend en dessous de 20 000 habitants ce qui est l'immense majorité des communes. Il existe des communes ou un budget est donné à l’association de quartiers pour mener des actions à leur niveau. Simple, encore faut-il le vouloir. Cette simple exemple va susciter de multiples commentaires, aménagement global, vision générale, compétences (les élus le sont-ils tous compétents).

Autre exemple, avez-vous assisté à une réunion de Conseil municipal, de Conseil communautaire. C'est édifiant, tout est joué à l'avance surtout lorsqu'il existe une large majorité pour le Maire ou le Président. La plus part du temps l'opposition est aphone et l'on assiste à un monologue du Président de séance qui récite des délibérations adoptées déjà avant le vote, on va même jusqu'à ne plus voter pour mais seulement contre ou abstention tellement l'apathie s'abat sur l'assemblée. Pourtant de nombreuses décisions méritent débat devant les citoyens, mai sil y a la commission qui ont déjà travaillé, avec les citoyen? Que non! Entre élus et techniciens quand il y en a, l'élu à la connaissance universelle et sais ce qui est bon pour tous.

Il est possible de faire différemment en toute légalité, faire des suspensions de séances au cours des Conseils pour donner la parole au public et ainsi mettre en évidence des opinons différentes. Créer des commissions extra-municipales qui intégreront des non élus, citoyens parents, citoyens usagés, citoyens actifs associatifs...

L’élu par son mandat connaît tout de sa commune, de sa communauté, de son canton ou de sa région. Mais comment fait-il lui que l'on ne voit jamais, lui avec lequel on ne parle jamais ou alors de banalité ou pire dans le secret de son bureau pour demander une aide, un avantage, du piston c'est à dire dans une relation de clientèlisme. Certes les permanences d'élus sont utiles et les problèmes privés n'ont pas à être rendu publiques.

Il est possible de faire autrement. au delà des bulletins d'autosatisfaction. Combien d'élus font des comptes-rendus de leur mandat en cours de mandat, je ne parle pas de ceux préélectoraux de campagne, très peu, pourtant les techniques modernes le permettent avec blogs et sites. Combien organisent des réunions de quartier avec régularité et traitent des vrais questions du quotidien et de l'avenir. C'est une façon de faire de l'éducation populaire.

Enfin et pour terminer, il existe des droits bafoué dans de nombreuse communes, c'est celui de la liberté d'expression, combien de commune sans panneaux d'affichage libre, combien de marché interdits à la distribution de tracts, ceci est une violation du droit d'expression, qui le dénonce?

Apprenons la démocratie quotidienne locale, nous serons mieux armés pour défendre la démocratie nationale et internationale.

Revenons un instant à Bouchain, le premier magistrat de notre commune dans son catalogue mensuel publicitaire informe qu'il va aller au devant des habitants, il semble qu'il envisage d'y aller seul car il précise aussitôt que les adjoints ont des permanences. Il est vrais qu'il est le seul à connaître les dossiers et problématiques de la commune et qu'il est seul à avoir réponse à tout. Bonnes rencontres amis citoyens.

Bien le bonjour chez vous!

T.T.

dimanche 17 juillet 2011

Sorti en librairie du premier roman de Vincnet Di Martino "Le Couloir de l'Horloge"

Voila qui nou schange des habituelles critiques et récriminations de ce blog.

UN EVENEMENT ! 

UN LIVRE

Le Couloir de l'horloge


Vincent Di Martino

Roman - Monde du travail / Syndicalisme - Libertés des Romans

ISBN : 9782841098699 - 200 pages - Format : 140 x 200

Paru le 12-07-2011 - Disponible

14 €

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Les romans traitant du monde du travail sont rares dans le paysage littéraire d’aujourd’hui, et pourtant utiles à la réflexion. Celui-ci est le récit d’une lutte, d’une grève et de ses suites, dans une entreprise qui ressemble fortement à la Lainière de Roubaix. Justice, respect et solidarité sont les mots d’ordre des personnages qui se battent pour faire valoir leurs droits. Une lutte forte et toujours d’actualité.

                                            

Biographie de l'auteur :

Vincent Di Martino est né à Roubaix. À dix-neuf ans, il entre comme ouvrier spécialisé dans une grande entreprise textile où il reste treize ans, puis il travaille une ving- taine d’années dans le bâtiment, essentiellement en tant que technicien chauffagiste. Acteur engagé dans le combat de tous les travailleurs pour leur émancipation, il est aussi un passionné de lecture. « Le Couloir de l’Horloge » est son premier roman.



Bonne lecture,

Bien le bonjour chez-vous!

T.T.

mercredi 13 juillet 2011

DROIT DE COMMENTER DU CITOYEN !

Bonjour,

Nouveau BOUCH'UNCOIN (bouch'info) N°9! Nouvelles découvertes !
Après la stupide introduction d'une rubrique "Expression de la majorité" dans celle de " l'Expression de l'opposition" du  N°8,  voilà-t-il pas que M'sieur not' Maire s'y invente un droit de réponse de la majorité. Cette invention n'est d'ailleurs pas de lui mais de commentaires d'instances de contrôle administratives.  Toutefois, ce droit de réponse est-il conforme à la loi du 29 juillet 1881 qui définit le sujet ?nous en doutons. De plus ce droit de réponse de la majorité est-il réellement l'expression de tous les élus majoritaires ? nous en doutons également. Et si cela est le cas, ils en prennent leur part de responsabilités et de solidarité qu'il sera intéressant d'observer peu avec 2014.
Enfin ces jeux d'expression contiennent à chaque fois des dénonciations nominatives qui relèvent souvent de la diffamation et peuvent faire l'objet de poursuites de la part des intéressés. Si ceux-ci n'exercent pas ce droit c'est donner raison à ces propos. Attention... là aussi la mémoire devra s'exercer en temps utile.
Maintenant analysons le contenu de cette nouvelle rubrique venant s'ajouter à l'éditorial du Maire et aux nombreux articles des commissions municipales soit 98,9% d'expression de la majorité de l'ensemble du support.
Réponse à "Ensemble pour Bouchain" bulletin N°8

Quatre élus se font rabrouer vertement pour avoir demander une précision sur une subvention jusqu'à évoquer le mensonge "Insultant"NDL. Il ne s'agit là que d'un banal échange totalement de droit de la part des accusés et qui ne mérite pas un tel traitement de la part de la majorité.
Histoire de casiers, ça vole très haut! Si nous comprenons bien il y a différence de traitement dans le matériel de dépôts des courriers selon que l'on soit de la majorité ou de l'opposition. Tiens, ne serait-ce pas un peu discriminatoire! La justification, "vous avez vecu comme cela durant "13 ans" et bien continuez". La différence c'est que durant les mandats précédents tous les élus étaient traités de la même manière, aujourd'hui ce n'est plus le cas, à vous de juger : deux poids deux mesures.D'ailleurs le besoin de secret avec serrure de sûreté et opacité c'est bien la municipalité actuelle qui l'a créé.
Concernant l'école Jean Zay, ce n'est pas de diversion que les citoyens ont besoin pour les rassurer mais de chiffres, nous attendons car nous affirmons que le sujet est à l'ordre du jour malgré les déclarations du petit Nicolas.
Et revoilà le serpent de "Maire" sur les finances du précédent mandat, c'est une mode à Bouchain, mais ailleurs aussi, c'est toujours la faute de celui d'avant. M'sieur l'Maire y sait pas! Pourtant il a fait payer un audit de 9000€ aux Bouchinois, alors que celui ci pouvait être financer gratuitement par la CAPH, belle gestion économique. Il n'y avait donc rien dans ce document ou bien ne sait-il pas le lire, sans doute un peu des deux, nous l'avons nous même lu pour faire ce commentaire.

Allez encore un petit coup.

Réponse à "Bouchain Demain" : Bulletin N° 8 
La presse va être contente elle est "manipulée par la gauche", grande nouvelle pour elle qui dit être mal traitée par celle là. Monsieur Jacques Pierre Boltz, car en fait c'est lui qui écrit, n'est pas de droite. C'est bien connu, il n'est de nul part ou parfois  de gauche dit-il lui même. Pourtant les choses sont claires : il a été soutenu par la droite et la plus abjecte sans démenti virulent qu'un tel soutien aurait mérité, mais c'est vrai son bulletin et non pas son journal à Mr Boltz n'est pas une presse politique. De quoi parle-t-il alors? Si l'opposition veut parler politique c'est son droit et même son devoir car la gestion de la cité est politique, c'est même la définition de ce dernier mot. 
Et nous voilà à la fin de cette rubrique signée par le seul Maire, alors sa majorité est-elle associée et en accord avec tout cela, une réponse serait la bienvenue.
Bien le bonjour chez-vous!

T.T.

(Photo TT.) Ce blog n'est pas complètement inutile, voila ce portail débarassé de de ses lianes; il ne reste plus qu'à le réparer cela évitera peut être de nouvelles intrusion couteuses. 

dimanche 10 juillet 2011

OBSCURENTISME !

Pour un fois nous sortons du Valenciennois pour investiguer les champs plu slarge de la société.
Il y a eu dans les années passées, mais cela continu, une période qualifiée « Le New Age » courant spirituel hétéroclite syncrétique dont la vocation commune est de transformer les individus par l’éveil spirituel et par voie de conséquence changer l'humanité. Ceci à débuté dans les années 80 en connaissant une adhésion essentiellement « étatsunienne » vite rattrapée par l’Europe.


Nous sommes plus aujourd’hui et depuis déjà au moins une décennie dans une période de retour vers un Nouveau Moyen Age ou pour faire « fun » un « New Middle Age ».

Nous savons que le Moyen Age qui a connu une durée d’environ un millénaire a été ponctué de différentes périodes, il a commencée par une période de décadence, celle de l’empire Romain et la naissance des empires orientaux et occidentaux. Le catholicisme a profité de la faiblesse politique de la période pour s’institutionnaliser et devenir à travers la papauté le maître à penser de toutes et tous des petits Rois aux grands Seigneurs en passant par la plèbe convertie de force sans douceur.

Fichier:Cathars expelled.JPG
Cathares expulsés de Carcassonne en 1209. Le catharisme était une hérésie combattue par l'Église catholique au XIIIe siècle.

Des périodes obscures ont accouchées de la renaissance ave une véritable ouverture sur une société évolutive dans le sens de la fermentation du siècle des lumières.

Je me souviens, bien jeune à l’école primaire que le « maître » nous apprenais que durant ce Moyen Age, pour passer un pont il fallait acquitter un péage, que les voyageur se faisait rançonner par des bandits de grands chemins et tout cela nous faisait rire car incongru dans le monde où nous vivions.

Plusieurs signes montrent que nous sommes dans un moment charnière qui peut faire basculer l’occident vers un nouvel obscurantisme, s’il n’est pas déjà entamé.

Sommes-nous à la fin du contrat social, celui de l’après guerre. La réponse semble être oui. Depuis un trentenaire les principaux acquis sociaux sont d’abord remis en cause puis supprimés. La dernière proposition en date pour la France vient de l’UMP qui projette de supprimer la durée légale du temps de travail acquis de haute lutte par le monde du travail.

Arrêtons-nous sur cet exemple. Cette idée sur le temps de travail n’a pas provoqué un quelconque mouvement spontané de rejet, certes il y a les vacances, mais il reste nombre de citoyen dans les villes les entreprises et les campagnes pour être éveillés à l’abri de la léthargie estivale. Rien ! Quelques lignes dans des journaux de gauche, sans plus.

Comment s’explique cela. D’une part la décomplexions des classes dirigeantes et du monde de la finance qui ne se retient même plus sur la publicité de ses frasques. L’abdication de la sociale démocratie vis-à-vis des conquêtes sociales qui lui ont été arrachées, car en fait quand ont-ils étés les moteurs de la socialisation, jamais lorsqu’il était à la remorque d’un capitalisme quelconque, celui d’aujourd’hui est sauvage serait-il capable de le dompter, sans doute non. Les fauves sont lâchés. Les nouvelles arènes sont déjà construites et la construction continue. Aujourd’hui le spectacle s’appelle encore sport alors qu’il n’est que profit, quand deviendra-t-il massacre sous les applaudissements de foules hurlantes et avides de sensations morbides.

En même temps que les jeux il faut du pain. L’industrie agroalimentaire aidée par la biologie et les manipulations génétiques sont en ordre de marche pour assouvir les appétits de clones obèses disciplinés nourrit au «fast-food » devant les écrans de télé pourvoyeurs de distractions débiles aidant les neurones à être disponible pour les spots «cocaliens » et gavés de boissons dites énergisantes aux composés douteux.

Pour terminer cet inventaire qui n’est pas à la Prévert mais totalement pervers, n’oublions pas la construction de la machine à fabriquer les nouveaux esclaves incultes uniquement dédiés au besoins subalternes de machines qui dirige la cadence donne le rythme et modélise le temps de la non vie au gré des besoins de la production toute dédiée à la génération de profits non contrôlés comme ce qu’elle fabrique au seul bonheur d’une minorité, les nouveaux « Saigneurs » mondialiste à l’abri des politiques qui sont impuissantes à encadrer leurs méfaits pour les annihiler. O.N.U inopérante dans le concert des multinationales du libre échange et de la concurrence libre et non faussée car volée de sa mission par des FMI et OMC non démocratiques et serviteurs dévoués de la finance internationale.

Pour finir avec ce qui me faisait rire à l’école, les péages sont revenus, pour les autoroutes ils servent aux profits de société privées puisque privatisées par Jospin alors qu’elles ont été payé par nos impôts. Le rançonnage sur les grands chemins est pour demain puisque des péages sont envisagés sur le routes nationales et ce concédé au privé. Pourquoi pas le retour à l’octroi? Non ! Ce n’est pas possible, interdit par le traité de Lisbonne, cause libre circulation des marchandises !
  
Toulouse-Sud, sur l'A61.

Ce nouvel âge se nourrit de nouvelles religions de nouvelles croyances car celle dans l’homme est battue partout en brèche, la porte est largement ouverte à un nouvel obscurantisme ou cette fois les moines en seront les clos blancs et les évêques la population des palaces dorés et autres lieux bunkerisés, de paradis fiscaux évidement ensoleillés et débarrassés de tous gêneurs.

Y aura-t-il une renaissance, la planète supportera-t-elle tous les excès du délire productiviste, énergivore et les manipulations génétiques de tous ordres ?

Il y a fort à en douter.

Bien le bonjour chez-vous

T.T.

HUMEUR MASSACRANTE!! MERCEDES ROULE CONTRE LES 35 HEURES... LES SYNDICATS AUSSI.

Qui écrit cela?

"Il y a d'un côté ceux dont on attendait qu'ils signent et qui ont effectivement signé (CGC), de l'autre ceux qui auraient pu signer mais ne l'ont pas fait (CFDT). Et enfin ceux qui n'auraient jamais dû parapher l'accord sur l'annualisation du temps de travail mais s'y sont quand même résolus (CGT). Au centre logistique de Mercedes-Benz, sur la zone d'activités de l'aérodrome Ouest, à Rouvignies, le paysage syndical morcelé est tout proche de l'atomisation depuis que les 35 heures sont officiellement enterrées."
Un gauchiste radical, un illuminé de l'indignation? Non, le journal "La Voix du Nord" qualifiée de droitière par ceux-là même qu'elle fustige dés le titre de l'article,



"Au centre logistique de Mercedes-Benz, l'enterrement des trente-cinq heures acté dans la cacophonie syndicale"

Photo La Voix du Nord



L'article:
À la CFDT, on assume une position qui contraste a priori avec celle des délégués centraux. « Ils avaient signé par sécurité » afin d'éviter la stricte application de la loi (aux termes de laquelle une entreprise peut jouer sur une amplitude horaire allant de 0 à... 48 heures hebdomadaires), explique Benoît Mercier, coiffé de la double casquette de délégué syndical et de délégué du personnel. Libre ensuite aux représentants de la confédération, sur chacun des sites Mercedes, de négocier comme ils l'entendaient avec leur direction. L'accord qui s'applique aux 168 salariés prouvysiens depuis le 4 juillet (quatre ont refusé de signer l'avenant au contrat de travail), et jusqu'à la fin de l'année, va moins loin dans la flexibilité que l'accord cadre, l'amplitude horaire ayant été ramenée de sept à quatre heures. C'est-à-dire que les semaines de travail n'iront jamais en deçà de 34 heures et jamais au-delà de 38.

Malgré tout, la CFDT avait émis des souhaits dont la direction, représentée par Joëlle Schroeck depuis le début de l'année, n'a pas tenu compte lors d'une négociation menée au pas de charge, en à peine deux mois, vu le temps qui avait été passé (perdu, juge la CFDT) à discuter l'accord central, plus d'un an durant entre décembre 2009 et l'hiver 2011. « On avait demandé une compensation financière. » Le paiement du quart d'heure de pause ? Refusé. Le délai de prévenance d'un mois ? Refusé. Benoît Mercier, qui se dit ouvert à la discussion, a consulté ses militants et fait le tour des services du centre de logistique avant de décider qu'il ne signerait pas.
L'ennui, c'est qu'Alain Vandeville justifie de la même tournée des popotes pour expliquer qu'il a signé, lui. Le délégué syndical CGT ne devrait plus l'être très longtemps. En prenant cette décision, en solitaire, il aurait pris tout le monde de court, et surtout provoqué l'ire de ses petits camarades. Selon nos informations, la section Mercedes-Benz réunirait l'ensemble de ses adhérents sous quinzaine pour désigner son successeur, à choisir entre Karim Bouzera, secrétaire du comité d'entreprise et délégué du personnel, et Ludovic Rosier. Le plus cocasse, dans l'histoire, est peut-être que la CGT soit la seule des organisations syndicales dites représentatives à l'échelon national chez Mercedes-Benz (au même titre que FO, la CFDT, la CFTC et la CGC) à avoir refusé de signer l'accord central sur l'annualisation du temps de travail. •

SÉBASTIEN CHÉDOZEAU



L'HUMEUR

Dans le même temps où l'UMP en "réflexion?" ose proposer la suppression de la durée du travail légale égale pour tous les travailleurs, pire des attaques contre les acquis sociaux et des plus anciens "le temps de travail" voila que syndicats de tout bord à la rescousse d'une entreprise on ne peut plus emblématiqe de la richesse ostentatoire et du capitalisme ravageur, viennent abonder, modéliser ce funeste projet. Voila qui pose l'urgence d'une convergence dans les relations entre politique "LA" et syndicats "LES" afin que paroles et actes, discours et actions soient en cohérence aux service des travailleurs et pas de la finance par des gains de productivité aux seul service de la finance.
Colère!

Epilogue

Mouvement de grève hier chez Mercedes-Benz, à Prouvy

La Voix du Nord jeudi 18.11.2010, 05:16



Les grévistes ont brûlé des palettes dès 14 heures hier. PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ


Le ras-le-bol au centre logistique Mercedes-Benz à Prouvy. Voilà plusieurs mois qu'avec leur direction parisienne, les représentants syndicaux ont entrepris une renégociation des 35 heures.

Alors que la date butoir approche (fin mars), « on n'avance pas » dans les accords « cadre », déplore Alain Vandeville (CGT), qui aimerait « qu'on discute enfin du site de Valenciennes », à travers les accords « site ». « On en a marre du dialogue de sourds », indiquait Frédéric Demarque (Sud). Ils étaient 70 salariés hier à participer à la grève enclenchée dès 14 h, pour « donner un avertissement à notre direction », dixit Benoît Mercier (CFDT).

L'intersyndicale revendique notamment que le temps de pause de quinze minutes soit payé, qu'un planning prévisionnel soit établi à l'année ou encore que les jours enfants malades ne soient pas considérés comme des absences. Elle n'excluait pas d'autre mouvement, « si on n'est pas entendus ». •


Bien le bonjour chez-vous!

T.T.