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dimanche 18 décembre 2011

Blanc manteau!


Il neige ce matin, le bonhomme hiver est de retour avec sa cape blanche. Peut être un Noël blanc!
Pour cette année scolaire les enfants de Bouchain du primaire ne connaitront la neige que si elle s'invite sur place.
En effet le feuilleton des classes de neige a connu un nouvel épisode tragique. Pas de classe de neige à la rentrée de janvier 2012. Comme de bien entendu (comme dans la chanson), le Maire n'y est pour rien c'est la faute aux autres, toujours la même rengaine ; quand c'est bien c'est lui quand c'est pas bien c'est les autres, voir la fermeture de classe d'Albert Douay en septembre.
Une réunion s'est déroulée à Bouchain, alors que "la messe était dite", c'est à dire qu'il n'y avait plus rien à faire pour sauver ce moment de découverte ludique et studieux que de nombreux Bouchinois ont apprécié au cours de leur scolarité primaire, et qui reste gravé avec bonheur dans leur mémoire.

mercredi 30.11.2011, 04:32

Photo la Voix du Nord

A voir la mine réjouie du Maire, au cours de la réunion du  28 11, cela ne semble pas l'affecter beaucoup, bien au contraire ; lui qui disait que les classes de neiges coutaient beaucoup à la ville, le voila rassuré.

Bien le bonjour chez-vous!

T.T. 

Ecoles Collège, emploi:DANGER!

Encore des réductions d'effectifs dans l'enseigement, aujourd'hui il est nécessaire de rappeler des enseignants en retraite pour combler des postes non pourvus.

Le Nord, le plus touché.

  La rentrée scolaire de septembre 2012 s'annonce aussi sombre dans le Nord qu'en 2011.
Selon le communiqué ci dessous, ce sont près de 1 000 postes qui seront supprimés dans l'académie de Lille.
Va- t-on revivre la mascarade de la majorité municipale de 2011 ? Ce n'est pas au mois d'avril qu'il faut se mobiliser mais dés maintenant. Les directrices et directeurs d'écoles et de collège savent à quoi s'en tenir sur l'évolution de leurs effectifs d'élèves pour 2012, la municipalité aussi. C'est donc dés maintenant que la mobilisation doit se construire et au plus tard à la rentrée de janvier . Parents, c'est à vous de prendre vos responsabilités pour défendre la qualité de l'enseignement dispensé à vos enfants.

Exraits du site du Nouvel Obs le 18 12 2011

"L'académie de Lille sera pour ses collèges et ses lycées, comme pour ses écoles primaires, la plus touchée du pays par les 14.000 suppressions de postes prévues dans l'Education nationale à la rentrée 2012, selon un document ministériel dont l'AFP au eu copie samedi 17 décembre.

6.550 dans les collèges et lycées
En valeur absolue, les suppressions de postes dans le secondaire toucheront d'abord les académies de Lille (589 postes en moins), Versailles (495), Nancy-Metz (425), Créteil (362), Aix-Marseille (285), Lyon (263), Grenoble (260), Amiens (242), Orléans-Tours (241), Bordeaux (230) et Caen (221).
Primaire (399) et secondaire (589) confondus, l'académie de Lille, qui recouvre les départements du Nord et du Pas-de-Calais, devra donc rendre à elle seule 988 postes d'enseignants, sans compter les postes d'étudiants stagiaires en master 2 et ceux de personnels administratifs."

Si vous souhaitez plus d'information écrivez-nous ou adressez vous à: 

Une question, un conseil... 03 20 17 09 40 parents@fcpe59.com

HORAIRES D'OUVERTURE

du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 (ou sur rendez-vous)

Fermeture annuelle entre le 14 juillet et le 15 août

Bien le bonjour chez-vous!

T.T.

lundi 12 décembre 2011

C'est quoi l'effet girouette?

Bonne question.

Vous prenez une girouette bien de chez nous, vous vous approchez pour souffler sur la partie la plus large afin de la faire tourner... et bing haïe haïe haïe houille derrrière la tête!



Bon vent.

T.T.

dimanche 11 décembre 2011

La belle endormie se réveille.

Combien de fois a-t-on annoncé sa fin. Il s'agit bien sur de la centrale électrique de Bouchain visible sur la plaine à plus de vingt kilomètres et caractérisée par sa fumeuse cheminée blanche et rouge et sa fameuse  vaporeuse tour de refroidissement.
Mais depuis que la taxe professionnelle n'est plus la source directe de revenus pour les communes la vie de la belle était moins sous les feux de la rampe.
Crise, crise, crise elle est partout la crise et touche l'énergétique aussi et surtout lorsqu'il s'agit de nucléaire. Fermeront, fermeront pas, les centrales nucléaires, 24 ou 2 selon les jours et les humeurs socialistes et vertes, rien n'est joué d'avance.
Cela fait le bonheur de Bouchain puisque l'annonce de l'installation d'une nouvelle turbine à gaz arrive à point nommé.
Mais curiosité de la chose, cette nouvelle technologie va faire passer les effectifs de 80 à 60 personnes, c'est beau le progrès. Les 20 autres iront grossir les rangs des privés d'emploi. Que l'on ne nous raconte pas qu'il n'y aura pas de licenciements, ce n'est pas la question, la question est la destruction de 20 emplois. Ou seront-ils recréés? Bien malin qui le dira.
Ce qui est certain par contre c'est que JP Boltz ne pourra mettre à son crédit le prolongement de la vie de la centrale de Bouchain pour 50 ans de plus, il n'y est pour rien!

Bien le bonjour chez-vous!

T.T.

Un coup NON, un coup OUI. L'effet girouette!

Revenons quelques temps en arrière. 2008 JP Boltz arrive avec son équipe aux sièges municipaux après, paraît-il, avoir beaucoup travaillé.
Acte 1. Comme après chaque élection municipale, la CAPH réinstalle son exécutif. Donc dans ce contexte sont élus les Vice Présidents et tout naturellement un de ces postes est proposé à la commune de Bouchain. Mais, surprise cette offre est rejetée par JP Boltz, pour quelle raison obscure? allez savoir.
Acte 2. 2011 Patrick ROY décède. Patrick était Vice Président à la CAPH. Le poste étant devenu vacant il convient de le pourvoir. Naturellement la nouvelle Maire de Denain est candidate pour se poste.
Acte 4. Surprise, JP Boltz est lui aussi candidat, il évoque (nous ne comprenons pas) comme bonne -mauvaise raison pour justifier sa démarche: "lance le maire de Bouchain qui évoque une « pratique antidémocratique » VDN 07 12" .Mal placé pour parler de démocratie JPB..
Acte 5. Vote, faible suspens, en effet JP Botz est renvoyé dans ses fantasques comportements en ridiculisant Bouchain  une fois de plus. Mais par contre les résultats réservent quelques intérrogations  "31 voix contre 12 pour Jacques-Pierre Boltz 17 bulletins blancs ou nuls VDN 07 12", cherchez l'erreur!
Rideau.
Pas de rappel.

Moralité, c'est quand le train passe qu'il faut le prendre.

Bien le boujour chez vous.

T.T.

jeudi 1 décembre 2011

ICI ON NOIE LES ALGERIENS

Mardi soir 29 novembre nous nous sommes rendus au cinéma Jean Renoir de Douchy les Mines.
Un film documentaire y a été projeté dans le cadre d'un cycle sur le Magreb et plus largement sur le cinéma Méditerranéen. Ce documentaire avait trait à la manifestation pacifiste, du 27 octobre 1961, des Algériens en lutte pour l'indépendance de leur pays.
Cette manifestation s'est distinguée par le comportement particulièrement barbare des forces de l'ordre sous la conduite de Maurice Papon.
Nous vous laissons lire le synopsis et découvrir affiche et photos, nous continuerons notre commentaire ensuite..
Synopsis et détails A l'appel du Front de libération nationale (F.L.N.), des milliers d'Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l'ordre.


50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, histoire et mémoire, passé et présent, le film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les méthodes mise en place au plus haut niveau de l’Etat : Manipulation de l’opinion publique, récusation systématique de toutes les accusations, verrouillage de l’information afin d’empêcher les enquêtes…

Synopsis et détails A l'appel du Front de libération nationale (F.L.N.), des milliers d'Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l'ordre.


50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue. Mêlant témoignages et archives inédites, histoire et mémoire, passé et présent, le film retrace les différentes étapes de ces événements, et révèle la stratégie et les méthodes mise en place au plus haut niveau de l’Etat : Manipulation de l’opinion publique, récusation systématique de toutes les accusations, verrouillage de l’information afin d’empêcher les enquêtes…


La projection a été suivie d'un débat mené par François Derquenne et animé par Le Vice Consul d'Algérie et Jean Claude Dulieu Président National du MRAP.
Les images projetées cruelles de vérité ont soulevé beaucoup de commentaires laissant un elarge place au devoir de mémoire.
Mais il faut noter une curieuse intervention d'une Conseillère Municipale de Denain qui a relaté  un incident particulièrement mal venu au sein de la municipalité Denaisienne. En fait ce film devait être projeté par la ville de Denain dans le cadre de la commémoration du masscre du 27 octobre 1961, la participation du Consul Général d'Algérie étant requise pour l'occasion et la pose d'une plaque commémorative réalisée, celle ci a d'ailleurs été fabriquée a un prix particulièrement modeste concédé par le marbrier. Tout cela mis en place, trois jour avant l'évènement un appel téléphonique auprès de la Conseillère par le chef de Cabinet de la Maire annonçait que tout était annulé à la suite d'une réunion du bureau municipal qui qualifiait la commémoration ou les actions connexes de non républicaines? Curieux d'autant que selon le témoignage, le premier adjoint aurait suivi ce dossier de très près.
Qu'en est-il, nous n'avons rien lu dans la presse à ce sujet.  
Il est clair que si les faits sont avérés la population Algérienne ou d'origine, nombreuse à Denain, doit se sentir bafouée.
Si par ailleurs un parallèle est fait avec la triste affaire de sépulture concernant Patrick Roy, qui doit se retourner dans sa tombe, il est à se demander si Denain est encore gérée par des têtes pensantes! Il ne faut pas confondre mémoire et ostentation.
Bien le bonjour chez-vous!
T.T.

O.A.S. Officiellement Assasins Sublimés

Avant l'article sur le Denaisis, encore un passage dans l'infâme!
Article sur le site de LDH Toulon
L’hommage contestable rendu au commandant Hélie de Saint Marc

article de la rubrique les deux rives de la Méditerranée > la France et son passé en Algérie
date de publication : lundi 28 novembre 2011
Le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, 89 ans, a été élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur par un décret du Président de la République paru samedi 26 novembre 2011 au Journal officiel [1]. Les insignes de la plus haute distinction française lui seront remis lundi 28 novembre en fin de matinée par Nicolas Sarkozy dans la cour d’honneur de l’Hôtel national des Invalides.
Entré dans la Résistance en février 1941, puis déporté en 1943 au camp de Buchenwald, Hélie Denoix de Saint Marc commandait par intérim le 1er régiment étranger de parachutistes (REP, Légion étrangère) qui a été le fer de lance du putsch manqué d’avril 1961. Le 1er REP ayant été dissous le 30 avril 1961, une partie de l’effectif déserte et rejoint l’OAS. Denoix de Saint Marc qui s’était constitué prisonnier, a été condamné le 5 juin 1961 à dix ans de détention criminelle – voir sa déclaration devant le Haut tribunal militaire. Libéré en décembre 1965, il avait été ensuite réintégré dans son grade de chef de bataillon (commandant) par l’amnistie de 1968 [2]. Il avait été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d’honneur le 29 mars 2003 [3].
Nous reprenons ci-dessous un large extrait de l’allocution prononcée le 29 mars 2003 par le général Michel Guignon, lors de son élévation à la dignité de grand officier. Sa lecture permet de comprendre le sens qu’il faut attribuer à cette nouvelle élévation : « aujourd’hui nous pouvons dire avec la plus grande conviction [que] votre récompense, c’est aussi notre récompense [...] car elle vous a été attribuée au titre de la guerre d’Algérie. » Pendant la bataille d’Alger, en 1957, Hélie Denoix de Saint Marc était chef de cabinet du général Massu, chargé à partir de mai 1957 des relations avec la presse ; il était donc parfaitement au courant des pratiques mises en oeuvre durant la Bataille d’Alger – voir l’article de Gilles Manceron « Hélie Denoix de Saint-Marc ou la fabrication d’un mythe ».
Cette récompense « vous a été attribuée au titre de la guerre d’Algérie »
Un extrait de l’allocution prononcée par le général (2S) Michel Guignon, lors de la remise des insignes de Grand officier de la Légion d’’Honneur au commandant Hélie Denoix de Saint Marc, au Fort de Nogent le 26 avril 2003. [4]
Et bien oui ! Mon Commandant, aujourd’hui nous pouvons dire avec la plus grande conviction, et pour une fois sérieusement : cette récompense, votre récompense, c’est aussi notre récompense.
C’est notre récompense, car elle vous a été attribuée au titre de la guerre d’Algérie, le journal Officiel du 30 novembre dernier le stipule clairement. Et ce point, capital à nos yeux, prend un relief particulier, pour vous bien entendu, mais aussi pour tous ceux d’entre nous qui ont vécu le drame algérien.
Bien sûr, on pourrait épiloguer sur l’étrangeté d’une époque où les mêmes causes peuvent vous embastiller pendant 7 ans et vous élever ensuite parmi les dignitaires du Pays.. Je ne sombrerai pas dans cette sorte de délectation morose mais je voudrais quand même, aujourd’hui, rappeler quelques faits d’Histoire qu’ on s’est efforcé d’occulter pendant quarante années.
Il y a un peu plus de quarante ans, après huit années de guerre où nos deux REP avaient porté et supporté les coups les plus rudes, la France, qui avait remporté sur le terrain une victoire militaire indiscutable, abandonnait l’Algérie dans les pires conditions qui soient, jetant sur les quais de l’exode un million de pieds noir, livrant aux exactions du FLN des centaines de milliers de musulmans qui lui avaient été fidèles : anciens combattants, harkis, tirailleurs, moghaznis, massacrés, égorgés, éventrés, ébouillantés, émasculés, pour avoir servi la France.
Avant que ne se produise l’irrémédiable, quelques hommes d’honneur se sont dressés pour crier leur désarroi, leur refus du parjure, leur fidélité aux engagements du pays.
Vous étiez l’un deux, vous étiez notre chef ; le 1REP vous a suivi comme un seul homme.
Vous avez perdu, vous avez assumé seul l’entière responsabilité de vos actes, préservant ainsi votre honneur et également la liberté de vos officiers.
Ce faisant vous avez payé le prix fort. Ce faisant, vous avez enduré plus que tout autre l’injustice des hommes, la calomnie des scribes, la veulerie des notables, la trahison des clercs.
En évoquant ces heures douloureuses, je ne veux pas rouvrir des polémiques ou raviver des plaies mais quand même, on ne peut oublier que, pendant des années, selon votre expression, les vainqueurs du moment ont imposé leur vérité sans craindre les outrances.
Comment oublier en effet ces régiments couverts de gloire dissous d’un trait de plume ? Ces officiers arrêtés, interrogés sans ménagement, mutés et dispersés sans préavis aux quatre coins de l’ hexagone ? Ces carrières brisées sur simple dénonciation ? L’unité de l’Année malmenée ?
Comment oublier ces articles à sens unique, présentant l’élite de l’Armée française comme un ramassis de tortionnaires sans foi ni loi ?
Comment oublier même ces brimades stupides et mesquines qui avaient cours dans les années 60 : défense pour les parachutistes de porter leur tenue camouflée, refus de faire défiler la Légion Etrangère sur les Champs-Elysées pour la fête nationale.
Comme souvent hélas en pareil cas, la surenchère des médiocres contribuait à mettre au banc de la Nation ceux de ses fils qui s’ étaient le plus battu pour elle.
Eh bien, la distinction qui vous honore aujourd’hui, pour tardive qu’elle soit, marque je crois la volonté de la République Française, dans un souci louable de réconciliation de tirer définitivement un trait sur cette période lamentable de son histoire.
Pour ceux qui ont été vos soldats, pour ceux qui ont souffert pour vous et avec vous, cette distinction marque, nous l’ espérons, la fin du sectarisme, de l’ostracisme, de l’esprit partisan qui ont prévalu pendant tant’ d’années.
Voilà pourquoi, je le disais au début, la Dignité qui vous est conférée aujourd’hui est aussi la Dignité de tous ceux qui vous ont été fidèles.

Le lien du site:

http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article4736

Bien le boujour chez-vous!

T.T.

Une époque où l'on honore les tortionnaires et terroristes

Il n'est pas coutume qu enou sreprenions des articles du Web.
Cette exception par ce  que les médias tradotionnels sont solencieux sur le sujet.

Premier article : source le petit blanquiste: lien ci dessous

http://lepetitblanquiste.hautetfort.com/archive/2010/06/18/art-175.html

Un tortionnaire aux Invalides

Le général Bigeard, décédé l'année dernière, avait souhaité que ses cendres soient dispersées au-dessus de la cuvette de Dien Biên Phù, là où le corps expéditionnaire français a été définitivement vaincu par les combattants vietnamiens.
Les autorités vietnamiennes ont refusé ce cérémonial douteux.
Le ministère de la Défense vient donc d'annoncer que les cendres de l'illustre militaire seraient transférées à l'Hôtel des Invalides, à Paris.
Après le décès du général Bigeard, Nicolas Sarkozy, avait tenu à exprimer sa « profonde tristesse » et avait salué un « très grand soldat » qui incarnait « pour les Français la figure héroïque du combattant ».
Beaucoup d'autres l'avaient suivi, jusqu'à Jean-Pierre Masseret, président socialiste du Conseil régional de Lorraine qui avait exprimé son « émotion » et sa « tristesse ».
C'est ainsi que toute la France bien-pensante, plus ou moins nostalgique de l'Empire colonial, s'était retrouvée unie dans cet ultime hommage.
LES GESTAPISTES FRANCAIS
Le 13 janvier 1955, sous le titre Votre Gestapo d'Algérie, Claude Bourdet [1], dénonce la torture pratiquée par la police et l'armée en Algérie.
Il écrit dans l'hebdomadaire France Observateur :
« Le supplice de la baignoire, le gonflage à l’eau par l’anus, le courant électrique sur les muqueuses, les aisselles ou la colonne vertébrale, sont les procédés préférés, car bien appliqués ils ne laissent pas de traces visibles.
Le supplice de la faim est également constant.
Mais l’empalement sur une bouteille ou un bâton, les coups de poing, de pied, de nerf de bœuf ne sont pas non plus épargnés.
Tout ceci explique que les tortionnaires ne remettent les prisonniers au juge que cinq à dix jours après leur arrestation...
Une fois que les Gestapistes ont dicté et fait signer à leurs victimes à demi-mortes "l’aveu" qu’il leur plaît d’attribuer, le reste du séjour à la police sert à remettre le prisonnier en état, au besoin à le soigner (mais oui !) afin qu’il soit présentable lorsqu’on le mène au juge ».
A la fin de la guerre d'Algérie, De Gaule s'empresse de proclamer l'amnistie et empêche que ces crimes puissent être largement connus.
Henri Alleg, journaliste à Alger Républicain, lui-même torturé [2], remarque :
« Les délits et crimes liés à la guerre d’Algérie ont été amnistiés [...]
Aucun autre événement de l’histoire de France n’a bénéficié d’une mesure aussi rapide et systématique. [...]
Un tortionnaire aurait la possibilité de faire condamner en diffamation sa victime si elle l’accusait ! Car l’amnistie est assortie d’une obligation d’amnésie ».[3]
BIGEARD LE TORTIONNAIRE
Il faut attendre juin 2000 et la publication par Le Monde du témoignage de Louisette Ighilahriz pour que ces pratiques soient publiquement et largement dévoilées.
En 1957, âgée de 20 ans, Louisette Ighilahriz est une combattante du Front de libération nationale (FLN).
Tombée, avec son commando, dans une embuscade tendue par les parachutistes du général Massu, elle est capturée et emmenée, grièvement blessée, au quartier général. Là, elle est torturée, sans relâche, trois mois durant.
Dans son récit, Louisette précise comment Massu, ou bien Bigeard, quand ils venaient la voir, l'insultaient et l'humiliaient avant de donner l'ordre de la torturer.
« Massu était brutal, infect. Bigeard n’était pas mieux ».
Louisette a souvent hurlé à Bigeard : « Vous n’êtes pas un homme si vous ne m’achevez pas ».
Il lui répondait : « Pas encore, pas encore ! ».
Elle ne doit sa survie qu'à un médecin militaire qui la découvre fin décembre 1957 et la fait transporter dans un hôpital où elle échappe à ses tortionnaires.
A la suite de ces révélations, Massu reconnaît que « la torture avait été généralisée en Algérie » et « institutionnalisée avec la création du Centre de coordination interarmées (CCI) et des Dispositifs opérationnels de protection (DOP) ». Tout en affirmant n'y avoir « jamais été directement mêlé ».
Même ligne de défense de Bigeard, pour qui la torture a été un « mal nécessaire » mais qui dément l'avoir pratiquée lui-même.
A l'annonce de la mort de son tortionnaire, Louisette Ighilahriz, a déclaré :
« Chez nous, le nom de Marcel Bigeard est synonyme de mort et de torture. Il aurait pu libérer sa conscience avant de mourir.
J'en suis profondément déçue, malade ».

Le second article sur le site spécifique créé par la LDH : suivre le lien ci dessous

http://nonabigeardauxinvalides.net/



NON À UN HOMMAGE OFFICIEL AU GÉNÉRAL BIGEARD NON À UN HOMMAGE OFFICIEL AU GÉNÉRAL BIGEARD



Des individus mal intentionnés, visiblement organisés et manifestement nostalgiques du temps des colonies et de l’Algérie française, tentent de discréditer notre démarche en envoyant de fausses signatures, dont certaines revêtent un caractère raciste.
Disposant de leur adresse IP, nous nous réservons la possibilité de les poursuivre.
Merci de nous signaler toute signature "suspecte" qui aurait échappé à notre attention.

De son vivant, le général Bigeard a toujours bénéficié de l’admiration des forces politiques les plus réactionnaires et de leur soutien actif. Et voici qu’une année après sa mort, il est de nouveau utilisé pour une manœuvre politicienne, orchestrée par le ministre de la Défense, dont le passé d’extrême droite est connu : le transfert aux Invalides de ses cendres.
Cette initiative est doublement pernicieuse.
D’une part, il y a une certaine indécence à mettre Bigeard au rang d’autres grands militaires qui y reposent, parfois depuis des siècles. On peut avoir des analyses critiques sur tel ou tel d’entre eux, mais beaucoup mirent leur génie au service de la défense du territoire français.
D’autre part, et surtout, une telle initiative serait une insulte à divers peuples qui acquirent au prix fort, naguère, leur indépendance. Ces pays sont libres depuis des décennies, ils ont le plus souvent des relations cordiales avec le nôtre. A-t-on pensé un instant quel signal le gouvernement français s’apprête à leur envoyer ? Est-ce du mépris à l’état pur ou de l’inconscience ?
On nous présente cet officier comme un héros des temps modernes, un modèle d’abnégation et de courage. Or, il a été un acteur de premier plan des guerres coloniales, un « baroudeur » sans principes, utilisant des méthodes souvent ignobles. En Indochine et en Algérie, il a laissé aux peuples, aux patriotes qu’il a combattus, aux prisonniers qu’il a « interrogés », de douloureux souvenirs. Aujourd’hui encore, dans bien des familles vietnamiennes et algériennes, qui pleurent toujours leurs morts, ou dont certains membres portent encore dans leur chair les plaies du passé, le nom de Bigeard sonne comme synonyme des pratiques les plus détestables de l’armée française.
Nous n’acceptons pas que la notion d’héroïsme soit liée à l’histoire de cet homme. Lors des guerres coloniales conduites par la France, les vrais héros étaient ceux qui, dans les pays colonisés, luttaient pour la liberté et l’indépendance de leurs peuples, ceux qui, en métropole, ont eu la lucidité de dénoncer ces conflits, si manifestement contraires au droit international, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à l’intérêt même de la nation française.
L’objectif aurait été de réveiller les guerres mémorielles que les manipulateurs à l’origine de cette initiative ne s’y seraient pas pris autrement.
Nous exigeons que le gouvernement français renonce à cette initiative historiquement infondée, politiquement dangereuse et humainement scandaleuse.
Premiers signataires :
Salah AMOKRANE (Militant associatif),Mouloud AOUNIT (Président d’honneur du mrap),Raymond AUBRAC,Josette AUDIN,Sami BOUMENDJEL,Patrick CHAMOISEAU (Écrivain),Didier DEANINCKX (Écrivain),François GÈZE (Éditeur),Pierre LAURENT (Secrétaire national du pcf),Anicet LE PORS (Ancien ministre),Alban LIECHTI (Soldat du refus),Noël MAMÈRE (Député europe Écologie les verts),Rosa MOUSSAOUI (Journaliste),Francois NADIRAS (Militant ldh, toulon),André NOUSCHI (Historien, professeur honoraire de l’université),André ROCH (Officier d’active en retraite),Alain RUSCIO (Historien),Pierre TARTAKOWSKY (Président de la ldh),Sylvie THÉNAULT (Historienne),Raphaël VAHÉ (Président de l’arac),Françoise VERGÈS (Politologue)

Pour tout contact : ✉contact@nonabigeardauxinvalides.net

Pour signer la pétition suivre ce lien:  http://nonabigeardauxinvalides.net/

Sur le prochain article vous pourrez lire que le Denaisis n'est pas à l'abri de ce genre de dérappage même en négatif.

Bien le bonjour chez-vous!

T.T.