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Bonjour,
Un "marronier" en language de presse veut dire : sujet bateau et récurent en période de faible courant d'information, l'exemple type sont les "OVNI".
Les marroniers pousseraient-il dans les étangs à Bouchain!
Voici ce que l'on pouvait lire dan sun des derniers N° de La Voix du Nord :
· Les étangs de Bouchain étouffent sous les herbes aquatiques
Photo: La Voix du Nord
· mercredi 12.08.2009, 04:42 - La Voix du Nord
La végétation aquatique est tellement luxuriante que la pêche sur la rive située côté rue Hubert-Gallez est impossible, y compris du ponton pour les handicapés.
· PÊCHE À LA LIGNE
· Véritables petits poumons bleus de la capitale de l'Ostrevant, les étangs sont hélas envahis par une végétation aquatique luxuriante qui gêne considérablement l'exercice de la pêche. Si le Petit Large reste épargné, la moitié du Grand Large est occupée par une masse verte et brune peu ragoûtante. Quant au contre-fossé Danhiez, il y a belle lurette qu'on ne peut plus y pêcher en raison des algues et des lentilles d'eau.
· PAR FRANCIS THUILLIEZ
· denain@lavoixdunord.fr Vestiges des anciens remparts, les étangs de Bouchain qu'alimente cahin-caha le Vieil Escaut par un système de vannes sont de véritables havres de paix. L'ensemble se compose de trois pièces d'eau en enfilade, tout en longueur. Il y a d'abord le Petit Large, autrefois réservoir à truites et devenu dans sa partie ventrue depuis l'an passé « carpodrome » (appelé ainsi parce qu'on y pêche la carpe à la canne sans moulinet). Arrive ensuite le Grand Large puis, le long du canal, le contre-fossé Danhiez. Si le premier étang est épargné par la poussée de chlorophylle, ce n'est pas le cas des deux autres. Une bonne moitié du Grand Large (côté rue Hubert-Gallez) est devenue un salmigondis d'herbiers et d'algues, tandis que le contre-fossé Alexandre-Danhiez - du nom de l'ancien président de la société de pêche -, disparaît sous la végétation terrestre et est recouvert d'une couche asphyxiante de lentilles d'eau et d'algues qui interdit la pêche.
· À l'ombre des bois, sur la rive encore pêchable du Grand Large, Josette et Michel, un couple de septuagénaires anichois, s'adonne à son loisir préféré.
· C'est madame qui est la plus mordue, son mari, qui a abandonné la pétanque pour des raisons de santé, s'est rallié à sa passion. « C'est notre seul loisir, on ne part jamais en vacances, explique cette véritable mordue. C'est un lieu idéal pour oublier toutes les misères de la vie. Le seul problème, c'est que depuis trois ans, l'étang est rempli d'herbes et que c'est de plus en plus difficile de bien pêcher. D'ailleurs si autrefois, il fallait venir tôt pour réserver sa place, ce n'est plus le cas maintenant. Il y a beaucoup d'adhérents qui n'ont pas renouvelé leur permis en raison de cette prolifération d'algues. » Même discours quelques mètres plus loin chez Lucien et Josiane, des Mastinois âgés respectivement de 70 et 72 ans qui, autrefois possédaient un chalet au bord de l'eau à Arleux qu'ils ont dû vendre, la mort dans l'âme, à la mairie soucieuse de reconquérir ses espaces aquatiques. Josiane, pêcheuse depuis sa plus tendre enfance, se contente de faire des mots fléchés tandis que son mari taquine le gardon et la brème. Par principe, elle ne pratique plus depuis que la législation oblige les conjoints à prendre un permis (ce qui n'était pas le cas autrefois). « Deux fois 51 E, ça fait cher pour des petits retraités, » tempête la dame. •
· PÊCHE À LA LIGNE
· Véritables petits poumons bleus de la capitale de l'Ostrevant, les étangs sont hélas envahis par une végétation aquatique luxuriante qui gêne considérablement l'exercice de la pêche. Si le Petit Large reste épargné, la moitié du Grand Large est occupée par une masse verte et brune peu ragoûtante. Quant au contre-fossé Danhiez, il y a belle lurette qu'on ne peut plus y pêcher en raison des algues et des lentilles d'eau.
· PAR FRANCIS THUILLIEZ
· denain@lavoixdunord.fr Vestiges des anciens remparts, les étangs de Bouchain qu'alimente cahin-caha le Vieil Escaut par un système de vannes sont de véritables havres de paix. L'ensemble se compose de trois pièces d'eau en enfilade, tout en longueur. Il y a d'abord le Petit Large, autrefois réservoir à truites et devenu dans sa partie ventrue depuis l'an passé « carpodrome » (appelé ainsi parce qu'on y pêche la carpe à la canne sans moulinet). Arrive ensuite le Grand Large puis, le long du canal, le contre-fossé Danhiez. Si le premier étang est épargné par la poussée de chlorophylle, ce n'est pas le cas des deux autres. Une bonne moitié du Grand Large (côté rue Hubert-Gallez) est devenue un salmigondis d'herbiers et d'algues, tandis que le contre-fossé Alexandre-Danhiez - du nom de l'ancien président de la société de pêche -, disparaît sous la végétation terrestre et est recouvert d'une couche asphyxiante de lentilles d'eau et d'algues qui interdit la pêche.
· À l'ombre des bois, sur la rive encore pêchable du Grand Large, Josette et Michel, un couple de septuagénaires anichois, s'adonne à son loisir préféré.
· C'est madame qui est la plus mordue, son mari, qui a abandonné la pétanque pour des raisons de santé, s'est rallié à sa passion. « C'est notre seul loisir, on ne part jamais en vacances, explique cette véritable mordue. C'est un lieu idéal pour oublier toutes les misères de la vie. Le seul problème, c'est que depuis trois ans, l'étang est rempli d'herbes et que c'est de plus en plus difficile de bien pêcher. D'ailleurs si autrefois, il fallait venir tôt pour réserver sa place, ce n'est plus le cas maintenant. Il y a beaucoup d'adhérents qui n'ont pas renouvelé leur permis en raison de cette prolifération d'algues. » Même discours quelques mètres plus loin chez Lucien et Josiane, des Mastinois âgés respectivement de 70 et 72 ans qui, autrefois possédaient un chalet au bord de l'eau à Arleux qu'ils ont dû vendre, la mort dans l'âme, à la mairie soucieuse de reconquérir ses espaces aquatiques. Josiane, pêcheuse depuis sa plus tendre enfance, se contente de faire des mots fléchés tandis que son mari taquine le gardon et la brème. Par principe, elle ne pratique plus depuis que la législation oblige les conjoints à prendre un permis (ce qui n'était pas le cas autrefois). « Deux fois 51 E, ça fait cher pour des petits retraités, » tempête la dame. •
Allons, compatissons aux malheurs des pêcheurs! Mais nous savons que Madame l'épouse du Maire ne devrait pas tarder à s'équiper de grands ciseaux afin de remettre de l'ordre dans l'univers aquatique de nos étangs. Attention aux oreilles!
T.T. vous donne bien le bonjour.
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